Nous organisons 2 à 3 sorties annuelles.
Au-delà de ces activités, notre action apporte à chaque aveugle une présence et un soutien moral, très souvent source d’estime réciproque.
Vous pourrez retrouver les sorties de plus d'un an en page Archives.
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A 8h25 nous sommes tous installés dans le bus et prêts à partir ! Direction le village de SAUVAIN dans la Loire à une vingtaine de kms de Montbrison.
Sauvain est un petit village typique des Monts du Forez.
Berceau ancestral de la fourme de Montbrison, ses fromageries et son musée - que nous allons visiter - continuent de faire vivre la tradition.
Nous sommes tous heureux de nous retrouver et de passer cette journée ensemble. Après la dégustation d’un petit caramel Michoko offert par M. SING le chauffeur, nous voilà partis pour 2h de route environ. La météo est printanière, soleil et petites ondées passagères. Le long de la route la nature est belle, les champs sont de couleur vert tendre, les prunus et les forsythias sont en fleurs.
Nous débutons notre journée par la visite du Musée de la fourme et des traditions.
Les participants avec le guide dans le musée
Ce petit musée créé en 1968 et géré par des bénévoles offre aux visiteurs une douzaine de salles d’expositions variées qui nous permettent de découvrir la vie quotidienne d’autrefois : la montagne pastorale, la fabrication de la fourme, la récolte des myrtilles, le chanvre et la laine (collection de rouets), les scieurs de long, la saboterie, la forge, la scie battante …(
Vue chambres a coucher d’autrefois
rouets des régions de France
peigne pour ramasser les myrtilles
différents sabots avec leurs outils de fabrication
Nous poursuivons notre visite, par la découverte et la dégustation de la fourme de Montbrison et de la fourme d’Ambert toutes deux fabriquées à l’entreprise laitière de Sauvain.
le camion qui ramasse le lait dans toutes les fermes stationnant devant la fruitière.
Ces très bons fromages à base de lait de vache se ressemblent, tous les deux présentent une pâte persillée de forme cylindrique mais le savoir-faire et l’affinage sont différents. Une astuce pour les reconnaitre :
-La fourme de Montbrison se reconnait par sa croûte orangée et sèche. Le fromage est égoutté sur des chéneaux en épicéa fabriqués dans le Forez, il est retourné deux fois par jour d’un quart de tour pour que l’intégralité du fromage soit en contact avec le bois, ce qui lui permet de garder sa forme et d’avoir cette couleur orangée.
- La Fourme d’Ambert présente une croûte feutrée de couleur grise sous l’action des levures et des champignons, son processus de fabrication rend la présence de bleu plus marquée dans sa pâte. Après un égouttage naturel de 24 heures, la Fourme d’Ambert est salée et piquée pour aérer la pâte et permettre ainsi au bleu de se développer. Elle est ensuite lentement affinée dans des caves très humides.
Les vaches laitières pâturent plus de 150 jours par an dans des prairies situées entre 700 et 1200 m d’altitude. On retrouve principalement 4 races bovines, la Montbéliarde, la Prim’Holstein, l’Abondance et la Brune.
Nous avons pris un peu de retard sur notre planning il est déjà presque 14h, après quelques emplettes au magasin de la laiterie, direction le restaurant le Sauvagnard pour reprendre des forces.
Nous découvrons une spécialité locale : Le patia forézien.
Ce plat à base de pommes de terre, de crème fraiche, de beurre est un délice.
Nous terminons cet excellent repas vers 16h, trop tard pour visiter comme prévu le moulin des Massons à St Bonnet le Courreau et sa fabrication d’huile de colza grillé, nous devons reprendre la direction de Lyon mais ce n’est que partie remise car cette belle région mérite une seconde visite !
Claude Deregnaucourt
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Cette sortie a eu un grand succès puisque nous étions 50 à nous retrouver à St Genis Laval, à quelques kms de Lyon, en pleine campagne.
Ce fut une grande joie pour tous, certains étaient des habitués, d’autres nouveaux, se joignant au groupe, étaient ravis de l’ambiance chaleureuse de cette rencontre.
vue des participants à table
Le déjeuner fut un régal, un vrai repas de fête avant l’heure : apéritif, tourte à l’émincé de confit de canard, mousseline de dorade royale, tomates safranées, fromages secs ou blanc à la crème, assiette gourmande, gâteaux, café, petits fours.
Michel Monaco nous a enchantés avec son répertoire de succès populaires. Et chacun de reprendre les refrains, de chanter en chœur en tapant dans les mains au rythme des airs connus et appréciés de tous, de Joe Dassin, Richard Anthony, Jean Ferrat etc…
René Devinant a eu la bonne idée d’apporter sa clarinette. Il a ainsi pu jouer des morceaux avec Michel Monaco.
M.Devinant accompagne le chanteur Michel Monaco
Les danseurs en ont profité pour s’élancer sur la piste. Les discussions allaient bon train, c’était une vraie ruche bourdonnante.
Danseurs effectuant une danse en ligne
Mais, en cette fin d’automne, le soir vient vite. Il a fallu rentrer chez soi. Chacun a pu emporter le souvenir d’une merveilleuse journée avec la joie d’avoir fait de belles rencontres.
Nous nous donnons rendez-vous pour la réunion plénière en janvier prochain et pour de nouvelles sorties.
Monique Fessy
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Par un beau samedi de juin, nous sommes au complet (40 personnes) pour prendre le car dès 7h30 en direction de St Romans dans l’Isère.
Au fur et à mesure que nous approchons, le paysage du Vercors se dessine avec ses magnifiques falaises de calcaire.
Nous arrivons dans l’exploitation d’un nuciculteur, dont le métier est de planter des noyers, de les tailler, les nourrir, les protéger, récolter les noix, les laver, les sécher, les trier et enfin, de les commercialiser.
Accueil du groupe à la ferme nucicole
Le niciculteur explique la culture du noyer
Les arbres sont taillés pour éviter que les branches ne poussent trop haut et que le vent ne les casse, mais pas trop bas pour que les tracteurs puissent circuler sous les arbres et ramasser les noix tombées. En effet, les nuciculteurs attendent que les noix tombent d’elles-mêmes, signe de leur maturité. Nous avons pu toucher les bogues de noix sur l’arbre, encore petites et bien sûr pas mûres L’exploitant nous a ensuite montré une machine, sorte de gros cylindre où les noix sont lavées (douche de 4 mn).
une Bogue pas encore mûre
Un cylindre de lavage des noix
Elles sèchent pendant 24 h sur des tapis, sur 3 étages à 27°-28°. Cette opération dure plus d’un mois. Les noix passent alors dans une autre machine, un « calibreur » car la qualité AOP « Appellation d’Origine protégée » Noix de Grenoble impose un certain calibre aux fruits.
L’exploitation familiale, reprise il y a 20 ans, comprenait 1000 noyers. Depuis, 3500 nouveaux arbres ont été plantés. Il faut attendre 10 ans avant qu’un noyer fournisse quelques fruits. Le meilleur rendement se situe entre 25 et 60 ans. Un arbre donne environ 25 kg de noix. Quelques arbres de la propriété ont de 120 à 130 ans.
Ce métier reste soumis aux aléas climatiques. En 2008, par exemple, la grêle a touché 96 % de la production, laquelle ne pouvait plus être vendue en AOP. Le nuciculteur, ancien commercial, a eu l’idée géniale d’utiliser les noix encore bonnes, décortiquées, pour des produits transformés : friandises à base de noix, biscuits, pâte à tartiner, vin, huile, moutarde etc… Ce fut un succès. L’entreprise a pu être sauvée. Il y a depuis une réelle demande des consommateurs.
un auditeur, un beau chien noir, très attentif
Après toutes ces explications, nous avons pu déguster et apprécier les spécialités gourmandes. Il y eut l’affluence à la boutique pour divers achats.
Pour aller déjeuner, nous avons repris le car jusqu’au village de Pont-en-Royans. Le restaurant situé au-dessus de la rivière, la Bourne, offre un cadre splendide. Le repas fut excellent, notamment salade au bleu du Vercors, ravioles de Royans et tarte flan et noix.
Ensuite, nous avons été conduits, par une guide touristique, à admirer les fameuses maisons colorées suspendues datant du 16ème siècle, qui sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1944. Celles-ci sont accrochées à la falaise et dominent la rivière
Vue de maisons suspendues
Un pont a été construit à l’endroit le plus étroit, d’où le nom de Pont-en-Royans.
la rivière en dessous du pont
Ce village présente un intérêt touristique certain. Il a été choisi pour servir de cadre à certaines émissions de télévision. Une aire de loisirs avec cascade a été aménagée au bord de la rivière, face aux maisons suspendues.
Cette rivière était poissonneuse. A titre anecdotique, un filin, entouré sur un cerceau, dont l’un est encore visible sur une façade, permettait de pêcher la truite directement depuis sa fenêtre !
Une partie de notre groupe a choisi de visiter le village médiéval malgré la chaleur mais qui n’était pas encore caniculaire : montée des escaliers en colimaçon le long de la falaise et déambulation dans les étroites rues du village.
Nous avons ensuite rejoint nos amis restés à la terrasse du restaurant.
Celui-ci abrite d’ailleurs un Musée de l’eau, collectionnant plus de 15000 bouteilles d’eau différentes provenant du monde entier. Si quelqu’un apporte une bouteille qui n’est pas encore au Musée ; un repas lui sera offert par le restaurant !
Avec regret, nous quittons ce paisible village pour nous retrouver à Chatte, dans la Maison Rambert. Un film de 26 mn nous retrace l’histoire de la raviole, la fabrication de la pâte et de la farce. Cette visite s’est conclue par une dernière dégustation de ces fameuses ravioles.
C’est ainsi que nous avons repris le car en direction de Lyon, la tête pleine de beaux souvenirs et heureux de nous être retrouvés par cette belle journée réussie à tout point de vue.
Monique FESSY
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Nous prenons, ce matin-là, la direction d’Aix les Bains avec la perspective d’une montée au Mont Revard, malheureusement avec une température hivernale et sous un ciel gris et triste. Mais la joie d’être ensemble nous fait vite oublier ce détail.
Par l’autoroute A43 connue pour ses destinations montagnardes de ski, nous atteignons Aix les Bains au bord du lac du Bourget dominé par le massif de l’Epine dont le point culminant est la célèbre Dent du Chat. Ce lac, issu de la fonte des glaciers, communique avec le Rhône par le canal de Savières. Ce qui permettait, au 19ème siècle, de rejoindre la ville de Lyon en bateaux à vapeur. Et en 1983 fut construite une écluse à Savières pour réguler les crues du Rhône au moment de la fonte des neiges.
Là, un petit train nous attend pour nous faire visiter la ville d’Aix les Bains qui n’est pas installée au bord du lac mais sur les pentes du Revard où sont exploitées les sources d’eaux bienfaisantes pour les rhumatismes.
Le groupe à bord du petit train
Nous découvrons les riches constructions du 19ème siècle, quand la reine Victoria d’Angleterre aimait fréquenter la station : le Casino, d’anciens grands hôtels transformés aujourd’hui en appartements, le parc thermal très fleuri avec son théâtre de verdure, l’Hôtel de Ville ancienne demeure des Marquis d’Aix, son temple de Diane avec des vestiges de l’époque romaine (et l’établissement thermal, actuellement en pleine rénovation, et la gare du PLM construite après le rattachement de la Savoie à la France.
photo du Casino
photo de l'Hôtel de Ville
vue de la porte romaine
De retour au bord du lac, nous passons devant le grand port réservé aujourd’hui à la plaisance, suivi du petit port consacré aux petits bateaux.
photo du petit port
Tout ce quartier est aménagé pour tous loisirs avec une grande promenade le long du lac, un parc de manèges et différents lieux de détente.
De nombreux hôtels et résidences ont été construits là pour attirer les touristes. Très jolie et intéressante promenade.
Et maintenant, en route pour la montée au Revard sous une pluie violente et glacée. Notre car se faufile avec grande adresse dans les petites rues d’Aix et tout au long de la petite route en lacets qui nous y mène. En arrivant là-haut, la pluie s’est transformée en neige et c’est dans un paysage tout blanc que nous débarquons pour rejoindre le restaurant qui nous attend pour déjeuner.
Il nous sera servi un repas typiquement savoyard avec jambon cru et diots (saucisses) au vin rouge, avant le dessert, spécialité du lieu, le cèpe glacé du Revard, construction savante de meringues, crème et chocolat.
Pendant le temps de ce déjeuner réconfortant, la neige a cessé de tomber et les nuages se sont écartés, laissant apparaître la vallée toute blanche et givrée et tout au fond le lac et sa dent du Chat.
paysage enneigé au Mont Revard
Vue de la vallée givrée et du lac
Vision fugitive entre deux nuages vite photographiés.
Dernière marche, prudente, dans la neige pour rejoindre le car en direction de notre visite suivante, à 800m d’altitude, sans neige, où nous découvrons, à l’Herbier de la Clappe, une exploitation de plantes médicinales et aromatiques. Ces plantes, soit cultivées, soit récoltées naturellement dans la montagne, sont séchées sur place et produisent des tisanes ou des liqueurs que nous goûterons avec gourmandise pour réaliser de petits achats souvenirs.
Puis le temps est venu de rentrer, tous bien contents de cette journée pleine d’imprévus en pensant déjà à la prochaine sortie et le bonheur de se retrouver.
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Nous étions une cinquantaine ce jour-là pour la 2ème sortie après cette trop longue période de confinement. Nous sommes accueillis dans un cadre exceptionnel, le domaine LYON SAINT JOSEPH ancien séminaire dans un parc somptueux de plusieurs hectares perché sur une colline dominant l’environnement.
Vue du Domaine Saint Joseph
Nous sommes reçus dans une grande salle sur 6 tables nappées de blanc après avoir parcouru des couloirs où nous avons pu admirer de nombreux meubles, tables, secrétaires et armoires anciens et bien cirés.
vue de la salle avec les participants
Après le kir, apéritif classique de notre région, accompagné de bouchées chaudes et raffinées, il nous est servi un repas apprécié de tous : pâté en croute de forme originalement ovale, magret de canette, fromage blanc et barrette de chocolat comme dessert. Le tout arrosé de vins blanc et rouge et suivi du café.
les animateurs TOINOU et LOULOU
Cette belle réunion fut animée par deux sympathiques jeunes gens, qui se nomment Toinou et Loulou.
Marc qui remplace le chanteur
Ils nous ont enchantés en nous rappelant les grands airs de notre jeunesse de Brassens, Jean Ferrat, Gainsbourg, Hugues Aufray, Jacques Dutronc et autres. Mais aussi du folklore roumain et du jazz. L’un de nous, René, s’est joint à eux avec sa clarinette, nous offrant un récital dansant qui a fait le bonheur de nombre d’entre nous.
René à la clarinette avec les animateurs
Les amateurs de danse n’ont pas manqué de venir sur la piste pour clore cette journée délicieuse.
des couples dansant le rock
Mais avant de nous quitter, Toinou et Loulou nous ont fait la surprise d’installer un orgue de barbarie pour enchanter nos oreilles de ses tonalités anciennes réveillant en nous de vieilles nostalgies.
Toinou chante en faisant défiler les cartons perforés de l'orgue de barbarie
Nos amis non voyants ont particulièrement apprécié ces plaisirs auditifs et attendent maintenant la première sortie de 2022 pour renouveler ces plaisirs. En attendant, on se souhaite joyeux Noël et on se quitte le cœur rempli de bonheur.
Ghislaine Clavel
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Le 9 octobre dernier, après 2 ans sans sortie, c’est avec joie que nous nous sommes retrouvés une quarantaine pour une sortie ardéchoise avec un temps clément.
Après avoir montré patte blanche, pass sanitaire, nous sommes partis de Lyon en direction d’Annonay pour la visite du Musée des Papeteries «Canson et Montgolfier», dans la maison natale des frères Montgolfier.
Il fait revivre la papeterie du 17è à nos jours.
nous attendons dans la cour du musée son ouverture
Nous commençons par visionner un film d’une dizaine de minutes sur la fabrication du papier et le guide, un descendant de la famille, nous a expliqué l’historique de cette fabrication à partir de chiffons qui étaient broyés dans l’eau par de lourds maillets de bois munis de clous retombant dans le creux des cuves dans un vacarme assourdissant. Ils étaient actionnés par la force motrice de l’eau provenant de la roue du moulin installé au bord de la rivière, la Deûme, prenant sa source dans le Pilat et ayant une eau sans calcaire. On obtenait une pâte à papier, qu’il fallait filtrer dans des passoires, ensuite étendre les feuilles pour le séchage, puis procéder au collage (imperméabilisation).
Les Hollandais ont mis au point une machine qui donnait un papier plus blanc : la pile ou cylindre hollandais. Pierre Montgolfier et ses fils mettent au point la technique et construisent le premier cylindre hollandais à Vidalon. C’est le début de la mécanisation dans la papeterie. Puis, Barthélémy de Canson met au point un papier transparent, le célèbre papier calque. C’est une révolution pour les dessinateurs. Nous connaissons tous les fameuses pochettes Canson pour les dessins. En 1822, Mr Canson fait fonctionner la première machine à papier en continu. C’est une formidable évolution dans l’art de fabriquer le papier, on ne fabrique plus les feuilles à la main, mais en rouleaux.
Suite à la pénurie de chiffons, les fabricants ont cherché des alternatives en utilisant la cellulose issue des fibres de bois. De nos jours la cellulose provient des pays nordiques où les bois poussent plus lentement et sont de meilleure qualité que ceux du sud de l’Europe.
Après toutes ces explications, nous allons visiter un atelier voûté de 500 m2 où nous voyons fonctionner les machines d’époque et nous pouvons les toucher.
Des grosses machines dans le musée
Nous sommes impressionnés par celle qui broyait les chiffons dans un bruit assourdissant. Nous avons une démonstration de création à la main d’une feuille de papier à l’ancienne.
Ce musée est le seul au monde à présenter une machine à papier en taille réelle en mouvement (10 m de long). Elle a fonctionné jusqu’en 1972.
le guide fait une démonstration de fabrication d'une feuille de papier
Une originalité, une petite chapelle se trouve au sein de cette entreprise.
Quelle est l’origine de la montgolfière ?
La fameuse "montgolfière" est en effet une invention des frères Michel Joseph et Etienne Montgolfier, personnages phares de cette famille, qui réalisèrent le premier vol en 1782. Leur ballon était réalisé en papier doublé de toile, dans lequel on insufflait de l’air chaud pour permettre son élévation. Les frères Montgolfier avaient tout simplement eu l’idée d’utiliser le matériau dont ils connaissaient parfaitement les qualités.
plaque commémorative du 1er aérostat à l'entrée du musée
photo de la 1ère montgolfière en 1782
Le jour de notre visite, nous avons eu la chance de voir une belle montgolfière voler tout près du musée.
Nous leur devons aussi d’autres inventions, comme la pompe hydraulique ou la lampe à huile à double courant d’air permettant d’avoir une flamme régulière.
Pourquoi les noms de Canson et Montgolfier ?
Une fille d’Etienne a épousé Barthélémy Barou de la Lombardière de Canson. Celui-ci a pris la succession, donnant ainsi à la lignée papetière le nom sous lequel elle passera à la postérité.
Pierre Montgolfier, père de Michel Joseph et Etienne, fut anobli en 1783 : Louis XVI voulait ainsi remercier la famille Montgolfier pour les innovations et inventions qu’elle avait apportées à la France.
Après cette visite très intéressante, il était l’heure de déjeuner et nous sommes partis à Tournon/Rhône dans un très bon restaurant .
nous sommes confortablement installés au restaurant
Ensuite, le car nous a conduit à la gare de Tournon St Jean pour embarquer sur un train touristique.
participants dans un wagon du petit train
Il serpente à 25 km/h dans les étroites gorges du Doux, un affluent du Rhône. L’échappement de la vapeur noire et épaisse et les sifflets de la locomotive rythment le voyage dans des paysages des plus sauvages, sur un parcours de 8 kms entre Tournon et Colombier Le Vieux.
vallée très étroite du Doux avec la rivière et un pont
Là, nous avons pu assister au retournement de la locomotive de 44 tonnes sur la plaque tournante toujours manœuvrée à la force des bras .
La locomotive sur la plaque de retournement
Notre petit train a ainsi pu faire le trajet retour en sens inverse pour revenir à Tournon. A notre arrivée, nous avons pu visiter la boutique, faire des achats en souvenir de cette belle excursion ou nous installer au soleil à une petite buvette.
Nous avons repris la route pour rentrer à Lyon, tous très heureux d’avoir pu nous rencontrer. Un grand merci aux membres du bureau de Lyon pour l’organisation de cette agréable journée. Vivement la prochaine, en principe au printemps 2022.
Marc HAUSHALTER Auxiliaire
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