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Il faisait bien frais ce matin du 4 octobre et nous avions tous sorti lainages, écharpes et autres vêtements chauds.
Mais 4 heures plus tard, arrivés à la Grande Motte où nous devons loger, 2 par bungalow tout confort, le soleil nous accueille avec sa douce chaleur.
vue des bungalows dans le parc
Pas le temps de s’étendre sur les chaises longues qui nous tendent les bras, nous allons déjeuner, bien volontiers, et nous voilà repartis pour la visite de l’après midi : une riziculture familiale.
La jeune fille de la maison nous conte l’historique des lieux précédemment occupés par des vignes qui souffraient des crues du Rhône avant l’aménagement des digues.
Le riz ne supportant pas le sel contenu dans ces marais de bord de mer, il fallut créer 30 Km de canaux d’irrigation d’eau douce puisée dans le Rhône voisin. 30 variétés de riz sont cultivées sur 150 hectares en alternance tous les deux ans avec du blé.
Puis elle nous expose la chronologie de cette culture :
En Février aplanissement des sols, en Avril épandage d’un peu d’engrais pour compléter l’effet des limons naturels et création de rigoles (appelées roubines) pour l’irrigation à hauteur de 15 cm.
Début Mai, on sème à la volée les semences, préalablement plongées dans l’eau, qui vont se déposer sur les petits plateaux terreux préparés précédemment. La graine va pouvoir commencer sa germination…. à condition qu’un vilain gourmand ne vienne la croquer aussitôt : le flamand rose qu’il faut donc éloigner par pétards ou autre procédé d’épouvante. Cette chasse dure au moins un mois en même temps que celle des ragondins ou graminées indésirables venues du Rhône.
Quand notre graine a bien germé et grandi, elle forme un épi qui peut contenir jusqu’à 150 grains. Alors, on assèche les terrains pour la récolte en Octobre. Ensuite de Novembre à Mars, on brule les pailles ce qui forme un engrais naturel puis on retourne les sols et on revient à l’aplanissement pour la récolte suivante. Quel travail !...
Et maintenant il faut l’affiner notre grain de riz : il passe donc dans la « décortiqueuse » qui dégage la balle (enveloppe extérieure) et produit le riz complet.
décortiqueuse pour les grains de riz
Puis on le blanchit en le passant sur une meule qui le polit mais qui en casse une grande partie. On procède alors à un tri, à l’aide d’un plateau pourvu d’alvéoles qui retiennent les grains entiers en chassant, par tremblements, les morceaux cassés. Ces derniers serviront à l’alimentation des animaux. Et nous retrouvons les beaux, bien présentables, de toutes espèces, blanc rouge ou noir, à la boutique où nous choisissons celui que nous voulons rapporter. Avant de quitter les lieux, il faut préciser que le riz de Camargue est classé IGP (indication géographique protégée).
Il nous reste un peu de temps pour aller arpenter les petites rues des Saintes Maries de la Mer et visiter sa belle église romane.
la vierge noire dans la crypte
Nous rentrons alors pour diner, participons quelque peu au karaoké qui suit et allons nous coucher pour nous remettre de cette longue journée.
Claude, Nadia, Nicole, Patrick, Jean sur la piste de danse
Le lendemain, frais et dispos, accompagnés d’un soleil resplendissant, nous partons à la découverte d’une Manade. Nous allons découvrir un monde inconnu.
Embarquons déjà dans de grandes remorques tirées par un tracteur qui nous conduit dans les champs où paissent de beaux taureaux noirs munis de cornes somptueuses en forme de lyre, la race Camargue.
personnes dans les chariots
Nous assistons au triage des bêtes par les gardians sur de beaux chevaux blancs camarguais.
Gardians rassemblant les taureaux
Et nous apprenons que ces bêtes sont élevées, non pas pour la viande, mais uniquement pour participer aux courses camargaises qui se chiffrent à 1000 depuis Mars jusqu’à Novembre. Ne pas confondre avec la Corrida qui procède à une mise à mort pratiquée en Sud-ouest et en Espagne.
La course camargaise est un sport qui se pratique en arène où le participant appelé « raseteur » doit arracher des attributs placés entre les cornes du taureau. Pour cela, il est équipé d’un appareil comportant plusieurs crochets. Ces attributs sont :
la COCARDE, ruban rouge placé au milieu du front du taureau, les GLANDS, pompons de laine placés à la base des cornes et la FICELLE enroulée autour de la corne.
présentation des cornes avec leurs attributs
Le raseteur doit les enlever dans l’ordre cité et obtient des points en fonction de son habileté à affronter la bête qui, bien sûr, ne va pas se laisser faire et va chercher à esquiver l’homme.
On distinguera alors les taureaux en fonction de leur combativité et seront classés, à leur tour, faisant ainsi la fortune de leur éleveur quand ils deviennent grands champions. Car l’éleveur loue sa bête à l’organisateur de la course au prix correspondant à la valeur reconnue du champion.
Nous apprenons alors qu’il existe des écoles de raseteurs comme pour tout sport et qu’on y gravit les échelons au cours des différentes épreuves.
Cette manade procède à 30 naissances par an, très étudiées pour éviter les consanguinités. Pour cela les bêtes sont marquées pour reconnaître leurs père et mère. Le taureau camarguais étant une race sauvage, donc très rustique, tout se passe naturellement : les futurs père et mère sont mis seuls dans un champ jusqu’à ce qu’ils fassent connaissance et se lient pour la bonne cause. De même, la naissance se fera naturellement au champ où la mère allaitera son petit pendant 8 à 10 mois. Il sera élevé pendant 3 ou 4 ans avant d’être mis à l’épreuve dans l’arène pour montrer ses qualités. S’il se montre peu combatif, il ne combattra jamais en arène mais servira à calmer ceux qui se montreront nerveux. Ils seront alors équipés d’une petite cloche et nous en avons vu beaucoup de ces taureaux calmes. Mais parfois, le petit se montre hargneux et même méchant et dangereux pour les autres. Il est alors dirigé vers la boucherie.
Munis de ces nouvelles connaissances on nous conduit alors sous l’auvent de la maison où des tables sont dressées pour le déjeuner. Nous sont servis, après Sangria en apéritif, de délicieuses crudités à déguster avec l’anchoïade. Puis le ragout de taureau, délicieusement fondant et un bon dessert suivi d’un café. Le tout arrosé de vins rosé et rouge de la région.
le repas sous le auvent de la manade
Nous devons quitter ce petit paradis qui nous a enchantés car l’après-midi est consacré à une autre visite : les SALINS du MIDI près d’Aigues Mortes. C’est en petit train que nous allons parcourir toute l’étendue des lieux.
Le petit train des salins
tables salantes roses
Les tables salantes, grands bassins où est acheminée l’eau pompée dans la mer qui va s’évaporer sous l’effet du soleil et se charger en sel de plus en plus jusqu’à la formation d’une croute de 10cm qui sera alors récoltée à la main par les sauniers. Tout cet ensemble présente des reflets roses dont nous apprenons qu’ils sont dûs à une algue (dunaliella salina) fortement chargée en carotène d’où vient cette couleur que l’on retrouve aussi sur le flamand rose qui se régale abondamment de petites crevettes (artémia salina) chargées de cette algue. Nous admirons d’énormes dunes de sel dont celle, toute blanche, de la dernière récolte et nous avons le privilège de grimper sur une ancienne (nommée ici camelle) du sommet de laquelle nous avons une vue imprenable sur les remparts d’Aigues Mortes.
dune de sel (camelle)
De retour au point de départ, une petite boutique nous propose quantité de souvenirs locaux et nous nous dirigeons vers la ville d’Aigues Mortes dont la visite sera rapide en raison d’une fête foraine perturbant la quiétude des lieux. Nous rentrons donc à notre Club pour le diner et soirée dansante à laquelle nous avons apporté notre bonne humeur avant de rentrer dans nos bungalows pour la nuit.
Et le dimanche matin, en route pour le Grau du Roi pour une petite croisière sur les canaux de Camargue.
Nous attendons le bateau
Sur le bateau
Nous y apprendrons que les principaux oiseaux de Camargue sont le grand héron cendré et le petit blanc, l’aigrette gardette, et bien sûr le flamand rose.
quelques flamands roses au loin
Beaucoup d’oiseaux migrateurs y font escale et en particulier le guêpier d’Europe, oiseau très coloré, qui creuse les trous que nous voyons sur les berges des canaux, pour y pondre.
porte à guillotine
Nous rencontrons deux grandes portes à guillotine qui servent à dévier les courants d’eau en cas de crues et nous arrivons au pied des murailles d’Aigues Mortes que nous pouvons admirer dans toute leur splendeur et tout doucement nous revenons à notre point de départ après avoir gouté un petit rosé ou autres rafraichissements gentiment offerts par nos hôtes.
Nous revenons alors au Club pour y déjeuner avant de remonter dans notre car pour revenir à Lyon où nous sommes accueillis par la pluie. Nous n’en sommes que plus heureux d’avoir vécu ces 3 jours sous un soleil resplendissant.
Il a fallu se lever tôt ce samedi 6 Avril afin d’arriver à l’heure pour le début des visite des fameux HOSPICES DE BEAUNE.
Sur la route qui nous y mène, nous évoquons :
à Tournus, l’abbaye Saint Philibert,
à Châlons, Nicéphore Niepce, l’inventeur de la photographie dont nous avons visité le musée lors de notre précédente sortie,
et les cheminées d’une usine St Gobain nous amènent à évoquer la Manufacture Royale des Glaces de Miroirs créée sous Louis XIV par son ministre Colbert dans un souci d’économie pour ne plus dépendre de la Vénétie. C’est ainsi qu’il fut possible de faire débauche de miroirs pour créer la fameuse Galerie des Glaces du château de Versailles.
Intéressés par tous ces souvenirs historiques, nous arrivons à Beaune sans avoir trouvé le temps long.
Après quelques pas en ville, encore bien entourée de ses remparts, nous entrons dans la Cour d’Honneur des Hospices où nos regards sont attirés par la superbe toiture en tuiles vernissées colorées formant des figures
géométriques.
Tout le groupe dans la cour des Hospices
Là, un guide nous accueille et nous remet des écouteurs individuels afin d’entendre aisément son discours.
Nous apprenons alors que ces Hospices ont été créés en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne, Philippe le Bon, sur les conseils de son épouse, Guigone de Salins, dans l’espoir de gagner une place au Paradis après une vie d’enrichissements parfois d’origine douteuse !...
C’est dans cet esprit qu’a été créé l’Hôtel Dieu réservé aux pauvres, indigents et orphelins aux bons soins des Sœurs Hospitalières, communauté créée par Guigone de Salins dans ce but. Il a fonctionné jusqu’en 1971 où les derniers malades ont été transférés vers le nouvel hôpital.
Depuis, l’établissement est devenu le Musée que nous visitons.
Nous parcourons différentes salles dont la plus grande, la salle des Pôvres, où des lits sont alignés tout le long des murs sous une voûte de chêne en forme de bateau renversé.
la grande salle avec le plafond en forme de bateau renversé
Tous ces lits, 15 de chaque côté, sont munis de rideaux pour maintenir l’intimité. Les malades disposent d’une table de nuit, d’une chaise et de vaisselle en étain, grand luxe pour l’époque où le bois était surtout utilisé. Mais là on apprend que chaque lit pouvait accueillir deux malades !
L'alignement de tous les lits
Au bout de cette grande salle se trouve la chapelle éclairée par de somptueux vitraux colorés. Puis nous traversons la salle St Nicolas, ancienne infirmerie des pauvres en danger de mort, où sont exposés des ustensiles de médecine de l’époque ainsi qu’un mannequin présentant la tenue des sœurs hospitalières.
Au sol, une dalle de verre laisse apparaître la rivière Bouzaize sur laquelle a été construit l’Hôtel Dieu et qui servait de tout-à-l’égout.
Et nous arrivons dans la cuisine, grande salle où trônent une immense cheminée équipée d’un triple tournebroche et une imposante cuisinière. Il fallait nourrir chaque jour une centaine de personnes, malades et soignants.
le fourneau avec les 2 grands robinets d’eau
Puis, voici le Laboratoire où étaient préparés pilules, onguents et emplâtres. On y découvre des alambics en cuivre et surtout un énorme mortier pour réduire en poudre les différents ingrédients.
Et, à côté, la Pharmacie où étaient conservés tous les produits du laboratoire dans des pots de faïence décorés.
La pharmacie avec les pots sur les étagères
Enfin, nous arrivons dans la salle St Louis réservée aux patients d’origine militaire. On y voit encore quelques lits, des coffres en bois sculptés, des tapisseries et des vitrines dédiées à l’histoire de la médecine.
Nous avons pu aussi admirer le célèbre polyptyque mondialement connu "Le Jugement Dernier » du peintre Rogier Van Der Weyden, joyau de 1450.
Le tableau du Jugement Dernier
Juste avant la sortie, quelques tonneaux rappellent la célèbre vente annuelle des vins produits sur le domaine viticole des Hospices, domaine acquis au cours du temps grâce à de généreux donateurs, ces ventes permettant, encore aujourd’hui, de financer l’entretien des Hospices.
En sortant des Hospices, une rue à traverser pour arriver dans un caveau où nous dégustons différents vins de Bourgogne, puis, pour aller déjeuner, nous traversons le marché du jour, très animé où les bonnes odeurs réjouissent nos papilles.
Au restaurant, on nous sert encore des produits locaux, jambon persillé et bœuf bourguignon accompagnés, bien sûr, d’un vin rouge de Bourgogne.
La salle du restaurant
Cette halte ayant ragaillardi tout le monde, la journée se poursuit par la visite de La Moutarderie Fallot, dernière entreprise familiale, artisanale depuis 1840.
Nous avons eu un exposé de l’historique de la graine de sénevé (connue en Chine 5000 ans av JC) jusqu’à la fabrication de la moutarde (mot inventé en 1223). La moutarde est le condiment qui résulte du broyage des graines avec du sel, du poivre, du vinaigre, plus des aromates. Actuellement, la graine vient essentiellement du Canada.
Petit à petit, des agriculteurs sèment à nouveau de la moutarde en Bourgogne (ils sont 292 en 2019). Il n’existe plus que 4 moutardiers dans la région. L’entreprise Fallot emploie 21 personnes et produit 16.000 pots par jour. Elle exporte 51% de sa production dans plus de 70 pays du monde entier.
Après cette dernière visite, nous repartons vers Lyon, heureux de toutes ces découvertes et enrichis de connaissances nouvelles. Merci encore
à nos Auxiliaires qui nous permettent ces moments d’évasion.
Ghislaine Clavel
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Il y avait beaucoup d’amateurs pour cette sortie dont l’intitulé était : DÉJEUNER-CROISIÈRE SUR LA SAÔNE. …. Programme alléchant surtout avec le beau temps annoncé !
Nous voilà donc partis à 8h du matin en direction de Chalons sur Saône où nous faisons notre première étape. Pour la visite du Musée de la ville, celui de la photographie en l’honneur de son inventeur et enfant du pays : NICEPHORE NIEPCE qui réalisa la première photo connue en 1827.
statue de Nicephore NIEPCE sur la place du musée
On voit le premier appareil photographique
Nous avons pu y découvrir le premier appareil photo, énorme boite avec un gros objectif d’un côté et une grande plaque de verre dépoli de l’autre sur laquelle se déposait l’image du sujet à travers l’objectif. Si cette image n’était pas nette, un soufflet permettait de modifier la distance de la plaque par rapport à l’objectif jusqu'à obtention de la netteté parfaite.
L’opérateur procédait à cette mise au point dissimulé sous un rideau noir placé au bout de la boite côté plaque.
On y voit aussi les premiers systèmes de flash, d’agrandissement des vues, et de nombreux appareils pour les particuliers que les plus âgés d’entre nous ont connus.
Ce musée fait aussi des expositions temporaires d’œuvres réalisées par des photographes célèbres anciens et modernes.
Après cette visite très intéressante, notre car nous conduit un peu plus loin en bord de Saône où nous découvrons le bateau sur lequel nous devons déjeuner. Il s’agit d’une ancienne péniche aménagée pour de courtes croisières- déjeuner.
On voit une partie du groupe sur le quai de Saône à Chalons
Le bateau restaurant, ancienne péniche
Nous nous installons aux tables disposées près des fenêtres de part et d’autre d’une allée centrale. Un apéritif nous est aussitôt servi pendant que le bateau appareille et se met à remonter le fleuve.
Pendant le déjeuner, défilent sous nos yeux les rives boisées bordées de nénuphars où quelques hérons ont pris place attendant le petit poisson imprudent qui leur servira de repas. Quantité de cygnes agrémentent ces paysages calmes et reposants. Puis voici qu’apparaissent de jolies villas qui font l’admiration de tous.
Les convives à table
vue d'un troupeau de vaches charolaises depuis la péniche
Et maintenant, voici un beau troupeau de vaches blanches de race charollaise. Quelle belle promenade !
Nous avons ainsi remonté le cours de la Saône sur 37 km jusqu’ au village de Verjux dont nous avons appris qu’il a vu naître une demoiselle qui deviendra l’épouse de Monsieur Boucicaut, le créateur du grand magasin parisien, Le Bon Marché.
A cet endroit le bateau a fait demi-tour et nous a ramenés au point de départ après nous avoir fait naviguer dans la Ville de Chalons où nous avons pu admirer de beaux bateaux de croisières fluviales en escale.
vue du pont suspendu à Chalons
Nous avons donc dû débarquer et reprendre le car pour une dégustation chez un viticulteur avant le retour à Lyon.
Encore une magnifique journée passée avec nos amies les Auxiliaires.
(article rédigé par Ghislaine Clavel, Auxiliaire)
Nous sommes partis de Lyon, sous un ciel gris, brumeux et frais, vers 8H30. Le car était complet, 48 adhérents, non-voyants et bénévoles, 3 personnes ont malheureusement été empêchées de nous rejoindre ce matin-là.
Au fur et à mesure de notre avancée vers la Drôme, le ciel s'est éclairci et nous avons pu admirer et décrire les premiers arbres en fleurs le long de la route. Le chauffeur Olivier nous commentait agréablement tous les sites proches de notre voyage. Sur la droite, nous avons vu notamment le mont Pilat encore enneigé (1170 m) dans le massif du Pilat qui domine au Crêt de la Perdrix à 1432 m.
Nous sommes arrivés à Mours-St-Eusèbe dans la Drôme, pour la visite de la fabrique de ravioles de la Mère Maury, maison fondée en 1885. Il S'agit d'une entreprise artisanale qui emploie 19 salariés et fabrique 3 tonnes de ravioles par jour!
On voit le logo de la fabrique de ravioles
Notre groupe s'est scindé en deux, l'un pour les explications détaillées, l'autre pour la dégustation de ravioles fraîches et vice versa. Les ravioles nous viennent des italiens, venus travailler comme bûcherons dans la région. La farce est réalisée avec du comté, du fromage blanc et du persil. Cette entreprise se définit comme la "rolls" des ravioles. Elle travaille essentiellement pour la restauration et l'exportation. Nous nous sommes régalés et chacun a pu faire des achats pour réaliser chez soi un excellent plat de ravioles.
Démonstration de cuisson des ravioles
Après un petit trajet en car, nous sommes allés à la Ferme des Payres à Marches dans un cadre majestueux, au pied des premières falaises du Vercors. L'agriculteur nous a expliqué son métier, spécialisé dans l'élevage des oies, la production du foie gras et de tous les produits dérivés (rillettes, confits, gésiers, graisse d'oie, rôtie d'oie...).
Explication sur l'élevage des oies par le propriétaire de la ferme
Vue des rayons du magasin de la ferme
L'élevage des oies est délicat, ces animaux n'étant pas passifs comme les canards. Les oies ne pondent que 10 à 12 œufs maximum par an, au printemps. Chacun a eu la chance de prendre dans sa main un œuf d'oie, gros comme 2 œufs de poule. L'agriculteur nous a mis l'eau à la bouche en nous disant que l'œuf à la coque notamment est très goûteux.
Sous un petit soleil, nous avons pris l'apéritif accompagné des dégustations dignes d'un repas de fêtes : toasts de rillettes d'oie, de rôtie d'oie et de foie gras. Chacun a aussi pu acheter quelques gourmandises pour les prochaines fêtes.
Le car nous a conduits ensuite dans un cadre grandiose, sur la place du village, la petite église se détachant sur les roches du Vercors, dans un ciel tout bleu. Nous sommes allés dans l'immense salle des fêtes pour le repas, le restaurant près de la Ferme n'étant pas assez grand. Là un groupe de 130 personnes venant d'Annecy était déjà attablé. De la musique avec une chanteuse et un accordéoniste nous ont mis dans une ambiance festive. Le repas nous a permis de nous régaler : kir, salade périgourdine (gésiers, rillette, rôtie et foie gras d'oie), magrets d'oie avec pomme de terre sarladaises rissolées dans la graisse d'oie, plateau de fromages, dessert (tarte aux pommes et glace), café, sans oublier vin rosé, vin rouge et, pour les plus connaisseurs, la liqueur de poire à 40°, servie par le chef !
Vue des convives à table
Au cours du repas, la musique a pu entraîner les danseurs sur la piste. Chacun a pu s'en donner à cœur joie. D'autres participants chantaient à l'unisson les chansons anciennes, connaissant par cœur les paroles.
En fin d'après-midi, nous avons repris le car pour rejoindre Lyon, le cœur rempli de bonheur. A l'arrivée, les véhicules d'Optibus étaient au rendez-vous. Notre Président, François Yon a remercié les bénévoles au nom de toutes les personnes déficientes visuelles.
Tous les participants, non-voyants et auxiliaires, ont fait part de leur joie pour cette belle journée, en profitant certes des gourmandises ,mais aussi du bonheur de se retrouver dans l'amitié.
Monique FESSY
Nous étions une petite cinquantaine ce matin là à prendre le chemin de cet établissement bien connu de la région lyonnaise.
Tous étaient venus pour retrouver des amis et faire un bon repas mais aussi pour entendre un chanteur bien connu de tous, Michel MONACO déjà rencontré dans une précédente sortie et qui avait laissé un merveilleux souvenir.
On voit une photo de la salle de restaurant avec des convives à table
Une table de convives
Après retrouvailles et embrassades, il nous fut servi le traditionnel kir pétillant accompagné d’amuse-bouche variés pour mettre tout le monde dans une ambiance chaleureuse, puis un délicieux foie gras entouré de sa poire pochée au vin rouge et tranches de pain d’épices, suivi d'un râble de lapereau désossé au milieu de pois gourmands, champignons et petit pâté de gratin dauphinois enveloppé d’une feuille de chou, l’ensemble très goûteux et fort apprécié de tous.
Tout cela suivi de fromages blancs ou secs et, en dessert, un framboisier qui régala tout le monde avant un très bon café servi encore avec des petits moelleux au chocolat pour le bonheur des plus gourmands. Vins blanc et rouge accompagnaient ces délices et l’ambiance vite montée ne retomba jamais.
D’autant qu’entre chaque plat, Michel nous régalait de ses chansons françaises reprises par tous dans la plus grande joie.
Michel Monaco fait chanter Anita
tout le monde frappe dans ses mains en levant les bras
Comme toujours cet artiste, sensible et généreux, s’attardait auprès de chacun des non-voyants avec son micro pour le faire participer de plus prêt, lui donnant ainsi, momentanément, une importance dans l’assemblée et lui faisant oublier son handicap.
De grands moments d’émotion ont été vécus par tous les accompagnants Auxiliaires.
Après le café, Michel mit quelques musiques dansantes et tous les amateurs se sont retrouvés sur la piste, virevoltant et chantant dans la joie la plus communicative.
photo d'un couple de danseurs
Michèle danse avec Michel Monaco
Michel Monaco fait chanter Josette
Et, comme toujours, l’heure de la séparation est venue mais chacun est reparti avec un cœur léger et des souvenirs plein la tête.
Ghislaine Clavel, Auxiliaire.
Dès 7H du matin, Régine SALLE était sur la place Maréchal LYAUTEY et Nicole CACHARD l’a rejointe pour guider tous les participants qui arrivaient soit par taxi, soit par OPTIBUS, soit par le métro à la station Foch. A 8H15, tout le monde était là.
Bonne route avec un chauffeur très sympathique.
Nous sommes arrivés à Roche La Molière pour visiter la Miellerie des Gorges de la Loire. L’apiculteur nous a donné des explications bien imagées. Elles nous ont permis de mieux connaître l’organisation extraordinaire à l’intérieur d’une ruche et comprendre tout le travail qui doit être mené en respectant la vie des abeilles.
On voit l'apiculteur qui explique la vie des abeilles
A la fin de la visite, chacun a pu acheter des produits à l’espace de vente directe. Une grande variété de miels était proposée ainsi que les produits issus de la ruche (gelée royale, propolis, pollen, cire).
Ensuite, nous avons repris le bus pour aller au port de plaisance de St Victor sur Loire. Nous avons pris place à bord du bateau "Le Grangent" pour une croisière commentée jusqu'au barrage de Grangent et ainsi faire le tour du plan d’eau entre les gorges de la Loire.
Nous étions très bien installés, des tables bien conviviales, un plan d’eau sans vagues, un très bon repas pendant lequel une animatrice nous décrivait les paysages et racontait toute l’histoire de cette région.
Vue de l'embarccadère à Ste Victoire sur Loire
photo du repas sur le bateau
Le guide commente la croisière
Après l’accostage, nous avons repris le car pour aller visiter la source Badoit à St Galmier. L’animateur nous a expliqué tout l’historique de l’exploitation des sources de St Galmier.
La création de la marque remonte à 1778, cette date figure sur toutes les étiquettes des bouteilles. Monsieur Auguste Saturnin BADOIT, qui a racheté les sources, lui a donné son nom.
Cette eau est naturellement gazeuse. Elle tient une place importante en France dans le marché des eaux minérales. Elle est aussi exportée dans le monde entier.
Au moyen d’un petit film, le guide nous a aussi expliqué l’évolution du métier qui est passé du bouchonnage liège de bouteilles en verre, aux petites bouteilles en plastique.
Arrivée sur le site de Badoit à ST Galmier
Maison historique de Badoit (musée)
Régine a profité du retour pour nous faire toucher la maquette en résine du Musée des Confluences, dont la réalisation a été pilotée par le Comité Louis-Braille, en nous donnant toutes les explications pour que l’on se représente l'architecture si particulière de ce bâtiment.
En tant que nouveau Président, je tiens à remercier le bureau qui a si bien su organiser ce voyage en fonction des particularités de chacun d’entre nous.
J’ai aussi admiré les qualités humaines des 17 « Auxiliaires » qui nous accompagnaient, chacun d'eux pilotant deux aveugles. Ce fut une très bonne journée de découvertes enrichissantes.
François YON
Il fait bien gris et pas très chaud ce samedi matin là mais nous sommes nombreux, presque soixante, pour aller découvrir les mystères des volcans. Peu importe le temps d’ailleurs, puisque nous devons passer notre journée sous terre.
Après deux heures de route, nous arrivons à 1000 mètres d’altitude dans un brouillard assez épais. Mais nous trouvons sur le site une équipe d’animateurs chaleureuse et accueillante qui nous prend en charge aussitôt. Ceux qui peinent à marcher ou rester debout sont installés dans des fauteuils roulants afin de suivre la visite comme tout le monde, et nous sommes équipés d’audiophones pour pouvoir entendre les commentaires de nos guides.
Une photo des personnes à l'arrivée
Nous apprenons ainsi que le site de Vulcania n’est pas installé dans le cratère d’un volcan mais a été creusé de toute pièce dans une coulée de lave de 60 m d’épaisseur.
Notre visite commence par une animation dynamique qui nous présente, sur écran géant, le vol des aigles dans le massif des puys. Nous sommes installés six par six dans des nacelles qui vont bouger en fonction du vol des oiseaux, soit vers le bas quand ils plongent dans la vallée, soit vers le haut quand ils regagnent les sommets. Tous ces mouvements nous sont décrits par Maïté, à qui les animateurs ont confié le micro, avec un tel réalisme que nous avons pu ressentir les mêmes sensations que les voyants. Un très beau spectacle présentant de superbes oiseaux devenus très rares à observer et dont les populations, grâce à la protection de l’environnement, commencent à augmenter.
Vol d'aigles
Puis nous sommes invités, dans une autre salle, à découvrir, encore sur écran géant, avec commentaires de Maïté toujours, les différents types de volcans et leurs effets sur l’environnement. Des effets spéciaux, visuels pour les voyants grâce à des lunettes 3D, mais aussi sensitifs pour les non voyants en nous projetant de l’eau au visage, quand un geyser jaillit et des souffles dans les mollets pour nous faire croire que des serpents nous passent sous les jambes.
Nous avons appris à cette occasion qu’il existe deux sortes principales de volcans et qu’elles ont existé toutes deux en Auvergne. IL s’agit des volcans :
1) EXPLOSIFS qui libèrent brutalement gaz et cailloux en fusion après une lente poussée intérieure du magma. Ces volcans là sont très dangereux et destructeurs. On les appelle Volcans Gris. Ce fut le cas du Puy de Dôme dont le sommet est arrondi par accumulation de ses projections puis le travail de l’érosion par la suite. Le plus connu de tous est le VESUVE qui a détruit Pompéi et Herculanum en 79 après JC.
Représentation d'une erruption
2) EFFUSIFS, ou volcans rouges, aux éruptions plus calmes qui émettent des laves fluides sous forme de coulées. Ceux là ne sont pas dangereux car les populations ont le temps de prendre leurs dispositions pour éviter d’en souffrir. Ils laissent les cônes que nous appelons cratères et sont nombreux en Auvergne, tel le puy de Côme avec son double cratère. On connaît aujourd’hui un volcan de ce type toujours en activité, le Piton de la Fournaise, sur l’Ile de la Réunion.
Quand de l’eau se mêle au magma, il se forme ce qu’on appelle un MAAR, c’est à dire un cratère rempli d’eau. C’est le cas du célèbre LAC PAVIN en Auvergne.
Tout imprégnés de cette science, nous sommes remontés à la surface pour nous diriger vers le restaurant ou nous fut servi un excellent déjeuner fort apprécié de tous et qui nous permit de reprendre des forces pour la suite.
une photo prise pendant le repas
L’après midi nous avons participé à une animation qui nous a emmenés vers des Volcans du monde entier puis vers des maquettes où nous avons pu toucher et apprécier les différences entre volcans gris (Puy de Dôme) et volcans rouges ( Puy de Côme).
Maquette de la chaîne des Puys
On voit une main se promenant sur la maquette tactile
Enfin, un petit tour rapide à la boutique pour ramener quelques souvenirs et, déjà, le car nous attend pour rentrer.
Encore une fois cette sortie des Auxiliaires aura fait plaisir à tous par la richesse de la visite et le plaisir de se retrouver tous.
Ghislaine Clavel
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Il n’était pas prévu d’aller bien loin ce jour là mais de se retrouver dans un bon restaurant à Saint Genis-Laval avec animation musicale.
Une photo des convives à table
Quand tout le monde fut arrivé, on nous servit un apéritif accompagné de nombreuses gourmandises lyonnaises puis le repas débuta par un délicieux foie gras apprécié de tous, suivi d'une gigolette de pintade très goûteuse et les fromages secs ou blanc suivant le choix de chacun, toutes ces bonnes choses arrosées de vins blanc et rouge régionaux.
Le repas se termina parune assiette gourmande comprenant un petit carré de moelleux au chocolat, une mini tartelette aux abricots, un macaron et une crème caramel, le tout couronné par un bon café. C’est vous dire si les papilles ont été réjouies !
on voit Monsieur Godgo au micro
Nicole Cachard avec l’animateur M.Delly
Pendant ce temps, Lucien Delhy et Sultana meublaient les attentes en chansons, entrainant tout le monde à l’accompagner ou faisant chanter quelques uns en particulier.
On voit Nadia en train de chanter!
photo de Marc Haushalter qui termine le tour de chant
L’ambiance fut très chaleureuse et détendue et chacun reprit le chemin de chez soi avec du bonheur plein la tête.
C’est vers une destination très prisée de notre région Rhône Alpes que nous nous dirigeons ce matin du 20 Juin 2015 : le lac d’Annecy où nous attend une croisière-déjeuner de 2 heures et demie.
Nous arrivons vers 11h30 et avons le temps de nous promener le long du lac en attendant de monter sur ce beau bateau baptisé « Libellule ».
Il règne une ambiance de ville d’eaux où priment la détente et le confort. Les pédalos sont prêts à nous accueillir et nombre de petits bateaux nous donne envie de naviguer sur le lac.
Promenade au bord du lac avant l'embarquement
Bateau Le Libellule à quai
Convives à table dans le bateau
Mais le « Libellule » vient d’ouvrir ses portes et nous invite à prendre place dans une belle salle à manger panoramique à la poupe du bateau. Il nous est servi un délicieux repas débuté par un apéritif et terminé par un succulent dessert au chocolat servi dans une assiette décorée d’une libellule en chocolat.
Pendant ce temps là, nous avons navigué sur le côté ouest du lac avec des commentaires sur les différents villages et la montagne du mont Semnoz pour arriver au Bout du Lac (c’est le nom de la commune qui s’y trouve) surplombé par le massif des Bauges, nous avons tourné pour remonter le long de la côte est du lac.
Nous admirons le village de Talloires au bord du lac, connu de tous à Lyon pour son fameux restaurant du Père Bise. Ce village est surmonté par la « Tournette », le plus haut sommet rocheux dominant le lac.
C’est un lieu de villégiature très prisé des touristes de toutes nationalités. Puis nous découvrons la commune de Menthon Saint Bernard surmontée de son Château où vécut Le Saint du même nom bien connu, fondateur des hospices du Petit et Grand Saint-Bernard.
vue de Talloires dominée par "La Tournette"
Château de Menthon Saint-Bernard
Nous revenons tout doucement au port car notre périple prend fin et personne ne l’a trouvé trop long tant il y avait à découvrir en même temps que déguster.
Nous reprenons donc notre car qui nous conduit maintenant chez PACCARD le célèbre fondeur de cloches. Là, nous est montré un film relatant la fabrication de la plus grosse cloche du monde (33 tonnes, haute de 3m50 et 3m80 de diamètre) baptisée « Cloche de la Paix », commandée par un américain et pour laquelle il a fallu mobiliser des locaux des chantiers de St Nazaire, les ateliers savoyards n’ayant pas la capacité suffisante pour cette géante.
Nous découvrons là Monsieur Paccard, son fils et son petit fils qui travaillent tous dans ce beau métier. Cet atelier a été créé après la Révolution et s’est maintenu depuis dans la famille. Le petit fils est aujourd’hui la 7ème génération et il nous a été dit que la 8ème vient de naître.
Après le film, nous nous sommes dirigés vers les ateliers où nous sont expliquées les différentes étapes de la fabrication d’une cloche : moules successifs emboités entre lesquels sera coulé le métal en fusion, ce métal étant du bronze constitué de 72 % de cuivre et 28% d’étain.
Photo des trois moules nécessaires pour fabriquer une cloche
four pour la fusion du métal
Après refroidissement du métal, la cloche est libérée de ses moules et polie jusqu’à devenir brillante. Elle est alors retournée pour exécuter un travail délicat qui consiste à enlever du métal à l’intérieur jusqu’à obtention de la note choisie mais il ne faut pas faire trop vite car il n’est plus possible de rajouter du métal si on en a trop enlevé. C’est un travail de grande précision qui force notre admiration.
cLe carrillon
cloche installée dans le musée
Pour conclure cette intéressante visite, nous entendons un petit concert de carillon, ensemble de cloches de différentes dimensions ayant chacune leur note, ce qui permet des effets musicaux.
Et c’est avec les oreilles enchantées que nous sommes invités à reprendre notre car pour rentrer à Lyon où nous sommes arrivés après des hourras et applaudissements nourris manifestant la joie de tous d’avoir participé à une aussi belle journée.
Ghislaine CLAVEL
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Le ciel est chargé en ce matin du 11 octobre et nous arrivons bardés d’imperméables et de parapluies tant il a plu toute la journée de la veille.
Mais, petit à petit, en route vers Montélimar, le ciel se dégage et c’est sous le soleil que nous arrivons au Palais des Bonbons, 1ère étape de notre journée.
intérieur de la bonbonnière avec tous les produits
L’entrée ressemble à une grande bonbonnière et, après remise à chacun de bonbons et nougats, nous sommes invités à parcourir un petit musée présentant divers aspects.
Tout d’abord un diaporama nous présente la fabrication du sucre à partir de la betterave puis nous découvrons différents tableaux composés avec des bonbons, dont une reproduction de la Joconde à laquelle on a mis une sucette en main et une des tournesols de van Gogh.
Plus loin un rappel historique des différentes gourmandises sucrées depuis le 19ème siècle à l’aide des réclames d’époque :
on y retrouve La Pie qui Chante, Haribo et autre Malabar. Une grande carte de France nous rappelle les spécialités bonbonnières de chaque région comme les Bêtises de Cambrai, les Pralines de Montargis, les Berlingots de Carpentras et les Nougats de Montélimar.
Une autre carte du Monde nous expose les gourmandises d’ailleurs.
Puis une salle nous invite à deviner des odeurs que l’on s’injecte dans les narines en actionnant une petite poire.
On y a trouvé le caramel, la réglisse, le citron, la fraise et encore la pomme. Cela nous a bien amusés mais nous n’avons pas tout reconnu.
La salle suivante nous présente, tout en chocolat, les différentes étapes de la fabrication d’un œuf en chocolat ainsi que de très beaux sujets réalisés en chocolat : deux chevaux caracolant, un plateau de fromage plus vrai que nature et le buste d’Emile Loubet. Admirable !
2 chevaux caracolant en chocolat et plateau de fromage
Plus loin, un diaporama nous décrit le cheminement du sucre dans notre organisme et son utilisation. Très intéressant !
D’autres salles nous présentent un village provençal avec ses santons, poupées et jouets d’antan et un hommage à la RN7 qui fit la renommée de Montélimar et de ses nougats avant l’autoroute.
file de voitures d'époque dont une 2CV et une moto
décor d'une station service avec poste à essence et pompiste
devanture d'un relais des routiers avec un routier en train de boire sur la terrasse
Auberge de la poste avec des personnages à l'intérieur
On y présente des voitures anciennes dont la 2CV avec les anciennes stations service, une vieille auberge sous le platane régional.
Ce circuit se termine, bien sûr, dans une boutique fort colorée où chacun donne libre cours à ses envies de gourmandises. Les nougats sont évidemment les préférés et c’est les bras chargés que nous sortons de ce labyrinthe du Palais des Bonbons.
Dehors un grand soleil nous accueille et nous nous dirigeons vers le restaurant où un bon repas de spécialités régionales nous est servi.
Petite halte fort appréciée de tous avant de reprendre le car en direction du centre de Montélimar.
Là, le petit train touristique nous attend pour nous faire faire un tour en ville sous un soleil éclatant et chaud. Nous découvrons un beau parc, le théâtre et quelques belles maisons du siècle dernier.
les participants dans le petit train à la découverte de la ville.
Après quelques minutes de temps libre, nous reprenons notre car conduit par une charmante dame, Valérie, très dévouée envers tous nos non-voyants et qui a gentiment agrémenté notre promenade.
Et sa conduite, tout en douceur nous a ramenés à Lyon à l’heure prévue. Ce fut une belle journée imprévisiblement ensoleillée.
Rédigé par Ghislaine Clavel, Auxiliaire.
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En ce premier jour de l’été merveilleusement ensoleillé, nous prenons la direction du mythique BEAUJOLAIS.
En route, nous traversons les Monts d’Or, et notre chauffeur nous rappelle, ou nous apprend, que le précieux métal n’a rien à voir avec cette dénomination due au mot celte « dour » qui signifiait « eau ».
En effet la qualité de l’eau de ce petit massif fut très vite reconnue et, dès l’époque romaine, un aqueduc fut construit pour acheminer l’eau à Lyon.
Les principaux sommets de ces monts d’Or sont le Mont Verdun où l’armée de l’air a installé un très important centre de contrôle aérien, le Mont Thou et le Mont Cindre, le plus proche de Lyon qui fait le bonheur des Lyonnais le dimanche.
Puis nous traversons Villefranche- sur- Saône dont tous les Lyonnais savent que les habitants s’appellent les CALADOIS.
Ce nom vient du mot occitan « calada » qui désigne une rue à galets. En effet, le parvis de l’Eglise Notre Dame des Marais fut pavée de galets du Rhône jusqu’en 1990.
Et nous arrivons très vite chez LUDO et MARIE, un couple d’agriculteurs fort sympathiques ayant chacun sa spécialité :
lui, vigneron sommelier; elle, boulangère. Ils possèdent 4 hectares de terrains pierreux sur lesquels ils cultivent la vigne et 4 hectares de terrains limoneux où ils cultivent le blé.
Découverte d'un cep de vigne
Ils ont installé tout le matériel nécessaire pour l’exploitation du raisin en vue de la confection d’un bon vin rouge dénommé « Beaujolais Villages » ainsi que d’un rosé et un blanc : grandes cuves en inox et pressoir.
Dans un autre local un moulin à meule de pierre va moudre le blé de leur production pour fournir la farine avec laquelle Marie va faire son pain qu’elle fait cuire dans un vieux four féodal. Après quoi, elle part au marché du village vendre ses miches dorées.
Marie près de son four à pain
Pendant que Marie était au marché, Ludo nous a fait un petit cours sur la macération dite « beaujolaise » du raisin pour produire le fameux BEAUJOLAIS.
En effet, contrairement aux autres procédés de vinification, le raisin est mis à macérer entier avec la grappe dans les grandes cuves d’ou l’on extrait ce qu’on appelle « un jus de tire ». Après quoi, le marc restant constitué de la peau des grains et de la grappe est passé au pressoir pour donner « un jus de presse ». On effectue alors un mélange de 3/4 de jus de tire avec 1/4 de jus de presse pour obtenir « le Beaujolais ».
Ludo devant ses cuves
Tout le monde est attentif aux explications de la vinification par Ludo
Vue de la cave voûtée
Puis Ludo nous a accompagnés dans une grande cave voûtée où des tables installées nous attendaient pour le déjeuner.
Mais avant tout, il nous a initiés à la dégustation du vin, nous apprenant à le humer avant de boire pour en apprécier les parfums. Nous avons ainsi goûté un vin blanc et un rosé avant de déguster un vin cuit de sa fabrication en guise d’apéritif avant le repas qu’ils nous avaient préparé avec les produits naturels de leur production :
terrine campagnarde avec salade du jardin extrêmement goûteuses puis bœuf confit cuit 7 heures dans le four à pain, et gâteaux sablés et croquants toujours cuits au four à pain.
Tout le monde s‘est régalé et nous avons été conviés au four à pain où Marie finissait la cuisson de petits pains qu’elle a remis, tout chauds, à chacun de nous.
Nous sommes remontés dans notre car et, avant notre départ, Ludo et Marie sont venus nous chanter en duo une chanson de Bobby Lapointe et furent applaudis avec enthousiasme.
Et nous voilà partis pour un tour du Beaujolais en compagnie d’une guide qui expliquait en détail les paysages traversés.
Nous avons ainsi traversé la région des grands crus : Le mont BROUILLY qui a donné son nom au Brouilly et Côtes de Brouilly, sur lequel a été élevée une chapelle à la vierge pour la prier d’éloigner les maladies comme le phylloxéra qui a ravagé les vignes au 19ème siècle puis, MORGON, CHIROUBLES et FLEURIE où nous avons admiré une superbe fresque représentant des vendangeurs en action au pied de la colline.
Une vue du Beaujolais
Photo de la fresque à Fleurie
Une vue des vignes du Beaujolais
Nous sommes redescendus vers Romanèche-Thorins sans aller au pays des autres grands crus bien connus : MOULIN A VENT, CHENAS, JULIENAS et SAINT AMOUR.
Nous arrivons alors à St Jean d’Ardières ou un petit arrêt est prévu chez BOBOSSE, spécialiste de la fameuse andouillette « tirée à la ficelle » d’où nous avons rapporté des gourmandises charcutières.
photo prise pendant la halte chez Bobosse
Notre périple s’arrête là et c’est tout content que chacun rentre à Lyon après cette journée de gourmandises diverses.
Rédigé par Ghislaine Clavel, Auxiliaire.
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Ce jour du 21 Septembre 2013, le temps est au beau fixe pour notre sortie dans le Jura.
Avec une demi-heure de retard, nous partons pour une grande journée : dégustation dans une cave suivie d’un déjeuner et d’une promenade sur le lac de Vouglans.
C’est dans la cave Levernois que nous dégustons (avec modération) des vins de la région : Crémant, Chardonnay blanc, vin de paille, vin jaune, Etoile accompagnés de morceaux de délicieux Comté.
Puis direction l’Auberge Fleurie où nous attend un excellent déjeuner élaboré avec les vins du Jura et le Macvin (apéritif à base de marc et de vin jurassien).
Une vue des convives à table
Une autre vue à l'auberge
Nous repartons rapidement pour rejoindre le lac où, malheureusement, le bateau n’a pu nous attendre en raison de notre retard pris dès le départ.
Cependant, nous avons pu admirer une partie de ce lac immense : 30km sur 800m.
vue du lac avec le pont et bateaux de plaisance
Photo d'un groupe près du lac
Photo d'un autre groupe avec vue sur les collines
C’est un lac artificiel, créé en 1968 par la mise en service du barrage de Vouglans sur l’Ain.
C’est avec grand regret que nous reprenons le car, très heureux quand même de cette belle journée.
Sylvie Gauthier
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En ce samedi 6 avril, avait lieu le 50ème anniversaire de l’association « Auxiliaires des aveugles ».
Le rendez-vous était fixé à 10 h, à la mairie du 6ème arrondissement.
En présence de Dominique Nachury, député et conseillère générale, de Nicole Graziani conseillère municipale chargée des associations, de Thomas Meyer président national de notre association, Régine Salle présidente de la délégation lyonnaise, a pris la parole pour remercier les personnes présentes d’être venues ce matin malgré le temps plutôt froid.
une photo des participants à la Mairie
Discours de D.Nachury en présence de T.Meyer et de R.Salle
une autre photo de l'assemblée à la Mairie
Dominique Nachury a rappelé l’historique de notre association et a beaucoup remercié les bénévoles pour l’ aide qu’ils apportent aux déficients visuels.
Thomas Meyer a rappelé qu’à Paris l’anniversaire aura lieu le 1er Juin à la Mairie du 15ème à partir de 14h avec, entre autre, une conférence du Professeur Yves Pouliquen sur les progrès en ophtalmologie et que tous sont cordialement invités.
Pour terminer, Yves Andreoletti, Président de « Voir ensemble », a décerné la médaille du Père Côte (fondateur de la villa Saint-Raphaël) à Régine Salle, qui, avec les membres du bureau, après bien des efforts et beaucoup de disponibilité a réussi à mettre en place une délégation importante à Lyon.
Y.Andréoletti remet la médaille du Père Côte à R.Salle
Régine Salle avec la médaille
De gauche à droite: N.Graziani, N.Cachard, D.Nachury, T.Meyer, R.Salle, JJ.David
M. le Maire, Jean-Jacques David, pris par ses obligations, nous a assuré de sa présence pendant le cocktail qui a suivi où tous ont apprécié de partager ce moment de rencontre en dégustant petits fours et verre de l’amitié.
A 12h, un car nous attendait pour aller déjeuner dans la Dombes à St Triviers sur Moignans. L’accueil au restaurant fut chaleureux et le repas excellent autour du thème de la truffe.
Convives au restaurant
Notre trésorière N.Cachard en plein travail
R.Devinant à la clarinette
R.Salle et T.Meyer conversant à table
Y.Andréoletti, M. Lavenir, J.Martinand à table
L’après-midi se poursuivit en compagnie du chanteur Michel Monaco qui interpréta des chansons connues de tous et invita chacun et chacune à chanter et danser dans une ambiance très joyeuse.
Il nous fit la surprise d’appeler Mick Micheyl qui nous adressa un bonjour depuis sa maison de retraite.
Michel Monaco se déplace dans la salle pour faire chanter:
B.Augé
M.Lavenir
J. Malosse
En fin d’après-midi, nous sommes rentrés à Lyon ; chacun se souviendra de cette belle journée.
Tout le monde a participé à "la chenille"!
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Nous partons ce matin là avec la pluie mais nous ne sommes pas tristes car le programme a prévu un déjeuner suivi d’un récital des chansons de Jean Ferrat.
Nous arrivons très vite dans une ancienne ferme de la Dombes près de Villars les Dombes et prenons place autour de grandes tables rondes joliment décorées.
photo de la salle du restaurant
Vue d'une table de convives
Avant que soit servi le repas, notre attention est demandée pour honorer deux Auxiliaires dont le dévouement remonte à plus de 20 ans, Mesdames Chanel et Repellin.
Fleurs et médailles sont remises sous les applaudissements de l’assemblée.
Une photo de Mesdames Chanel et Réplin, mises à l'honneur en compagnie de Mesdames Salles et Cachard
Puis nous avons dégusté un délicieux repas où les produits de l’Ardèche, comme la châtaigne et le fromage de chèvre, se sont glissés en l’honneur de Jean Ferrat.
Enfin est arrivé Michel Monaco interprétant les grands airs connus de tous qu’il nous a invités à reprendre en chœur. Tous nos amis non-voyants qui aiment tant la musique s’y sont employés de bon cœur.
Michel repéra vite les plus enthousiastes et tendit son micro tour à tour à Céline, Michèle, Josette, Anita et encore Thérèse.
L’ambiance fut très chaleureuse et tous se montrèrent très heureux.
photo du chanteur face à son public
On voit Anita qui chante avec Michel Monaco
Puis Michel invita les amateurs de danse à envahir la piste et fit passer quelques airs entraînants pour les y encourager.
La joie était totale et il fallut bien terminer cette belle journée et reprendre le bus pour regagner nos foyers, mais nous avons gardé le cœur joyeux pour longtemps en attendant la surprise de la prochaine sortie.
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La chance nous sourit ce matin du 9 juin 2012 car exceptionnellement cette année, il fait beau temps.
Nous sommes nombreux pour cette sortie qui nous emmène dans le Bugey, au pied du Grand Colombier, la montagne principale de la région.
Notre premier arrêt sera au petit village de LAVOURS pour y visiter une cuivrerie. Le propriétaire nous décrit, avec beaucoup d’enthousiasme, la pratique de son métier sans oublier de rendre hommage à son Père qui l’a formé, à la dure, pour son plus grand bien entraînant la réussite de son entreprise et le succès de ses créations.
Notre groupe très attentif aux explications
L'artisan est attaché avec un harnais à son établi pour façonner son pied de lampe
fabrication d'un pied de lampe en cuivre
Nous avons découvert les petites cloches, au son si cristallin, les lampes à huile d’autrefois, les chevaux dans les postures les plus fières, et toutes sortes d’objets sympathiques : dessous de plats, range courrier, porte parapluies, pots à crayons, crochets à torchons etc.
Nos amis ont pu toucher et apprécier toutes ces réalisations et les messieurs ont demandé à tenir en main les outils impressionnants utiles à leur confection.
photo de notre présidente avec un gilet porte parapluie et un chapeau en cuivre
Un magasin, proche de l’atelier, nous a permis d’acquérir un petit souvenir de cette belle visite.
Puis le déjeuner nous attendait dans une ferme voisine où quenelles, volaille à la crème accompagnée de gratin dauphinois ont réjoui les papilles.
vue de la façade du restaurant où nous allons déjeûner
On voit Christiane, Jean et Régine parmi d'autres convives
Et en route, à nouveau, pour CHANAZ au bord du Canal de SAVIERE.
Nous commençons par la visite d’une brûlerie de café avec dégustation, où nous sont expliqués les origines des différents cafés et les procédés de torréfaction.
le magasin attenant regorge de gourmandises auxquelles chacun a succombé : en plus des cafés, on y a trouvé des thés de toutes sortes, des chocolats aux multiples ingrédients, des miels et confitures et des sirops de fruits.
Mais dépêchons nous. Le bateau nous attend sur le canal pour une petite croisière.
Ce canal, de 4,5Km de long, relie le Rhône au lac du Bourget.
Départ sur le canal de Savière
Sur le bateau Georges et Jean entourés d'autres personnes
Vue du bateau
Et c’est vers le lac que nous nous dirigeons, dans le plus grand silence, grâce à la propulsion électrique de notre bateau.
Nous croisons de nombreux plaisanciers dans différentes embarcations, des plus petites aux plus somptueuses.
Le commandant nous explique en détail ce que nous découvrons : forêt composée de multiples espèces, peupleraie remarquable, maisons anciennes, cygnes et leurs bébés de duvet gris, poules d’eau et foulques.
nous croisons d'autres bateaux sur le canal
Une cascade sur le canal
Une famille de cygnes, les bébés cygnes avec le premier plumage gris.
Puis nous atteignons le lac du Bourget qui dévoile au loin la célèbre abbaye de Hautecombe, la montagne du Revard au pied duquel se love Aix les Bains, la colline de la Chambotte et le joli petit château sur son rocher.
Le vent souffle sur le lac et le bateau est un peu chahuté, à la grande joie de nos amis qui aiment ressentir de telles sensations!
Après un demi tour, nous reprenons notre canal qui nous ramène à Chanaz où nous attend notre car pour nous ramener à Lyon.
Nous revenons sur la terre ferme
Personne ne se plaint qu’il faille déjà rentrer car la journée a été bien remplie, très intéressante et sans grande fatigue.
C’est donc le cœur joyeux que tous ont repris le chemin du retour en se souhaitant « Bonnes vacances » en attendant la prochaine sortie déjà programmée pour fin Septembre.
Ghislaine Clavel, auxiliaire
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Pas une place de libre dans le car ce matin là pour une petite escapade en Ardèche. Tous les habitués de ces petites sorties se retrouvent avec joie. Et nous prenons l’autoroute du soleil en direction de PRIVAS. Nous retrouvons alors, en allant vers AUBENAS, une petite route qui serpente dans les collines aux superbes couleurs d’automne.
Nous découvrons les paysages de l’Ardèche sauvage : pierres, issues des couches calcaires déposées par la mer il y a plusieurs millions d’années, qui servent à construire les maisons d’aspect massif, constituées en général de trois étages orientés au sud:
le rez-de-chaussée servant à loger les bêtes et ranger le matériel agricole, le premier étage consacré à l’habitation et le deuxième servant de grenier pour emmagasiner les récoltes.
Puis une végétation méridionale : thym, romarin et autres herbes sèches qui font le bonheur des chèvres à l’origine du fameux fromage de PICODON, mais aussi les châtaigniers et les chênes blancs.
Nous passons devant une maison dont l’entrée arbore une branche d’arbre sèche, tradition encore respectée dans la région signalant la présence dans la maison d’une jeune fille de 20 ans à marier.
Une grande fête est organisée la nuit du 1er Mai et ce sont les jeunes gens du pays qui vont couper du peuplier pour le fixer à la porte de la demoiselle et celui ci y reste toute l’année sauf si la belle se marie.
Nous sommes au pays de Jean Ferrat et d’Hugues Aufray et nous comprenons leur choix d’habiter ce pays plutôt que nos villes surpeuplées.
Et voici la première halte pour la visite d’une biscuiterie de châtaignes.
Nous remontons dans le car les bras chargés de gourmandises en direction d’un petit village nommé LUSSAS où le restaurant LA RIBOTE (ce qui signifie faire la fête) nous attend. Le temps d’un bon repas bien arrosé en compagnie d’amis et d’un petit tour de danse et il nous faut repartir pour revenir à nos préoccupations citadines.
Nous avons pris un grand bol d’air campagnard accompagné d’un soleil resplendissant et, une fois de plus, cette sortie aura enchanté tous ses participants.
Ghislaine CLAVEL
Il faisait un temps d’été ce matin là quand tout le monde arriva, le coeur joyeux, à 8 heures du matin pour partir en direction du Jura.
Le but de notre excursion, ce jour là, était LONS-LE-SAUNIER, où les fromageries BEL viennent d’ouvrir, à l’occasion de ses 90 ans, la MAISON de la VACHE QUI RIT.
Accueillis par une charmante hôtesse, nous avons tout appris de ce fromage connu de tous :
sa création en 1921 par Léon BEL au retour de la guerre de 14 d’après un procédé découvert en Suisse
l’évolution des images avant qu’elle ne devienne celle que connaît le monde entier aujourd’hui, créées par l’ami connu à la guerre, Benjamin Rabier
et l’origine de son nom dû à une boutade moqueuse envers les Allemands arborant fièrement leurs WALKYRIES, transformées alors en WACHKYRIES, francisé en VACHE QUI RIT par Léon Bel.
Il ne nous fut rien caché des procédés de fabrication et des produits utilisés. Nous avons découvert des machines, anciennes et modernes et toutes les traductions de la Marque dans le monde entier.
Ensuite, par de petites routes escarpées, notre car nous a emmenés dans un petit village jurassien où le déjeuner nous attendait. Composé de délicieuses « cochonnailles » du pays ce repas fit le bonheur de tous et se termina par une après-midi dansante que beaucoup ont apprécié.
Et sur la route du retour, nous avons eu confirmation que, dans ce pays, la vache est reine et avons dû lui céder le passage. Le retour fut très gai et arrivés à Lyon,nous nous sommes donné rendez-vous à la rentrée, chacun ayant des projets de vacances vers des horizons variés.
Nous sommes 58 ce matin et n’avons jamais été si nombreux pour notre escapade printanière qui se fait cette année en direction du PUY EN VELAY.
Le temps n’est pas très engageant, brumeux et frais, mais la joie de se retrouver tous ensemble, réchauffe les cœurs et fait oublier les caprices de la météo.
Arrivés au PUY, par une route très pittoresque à partir de St Etienne, nous sommes attendus au musée de la Dentelle où un diaporama nous explique l’origine de l’implantation de la fabrication de la dentelle remontant vraisemblablement au 15ème siècle à l’époque des Colporteurs.
Une démonstration nous est faite par une jeune femme très habile avec son « carreau » sur les genoux jonglant vivement avec ses nombreux « fuseaux ».
Après cette intéressante visite, nous retournons vers notre car, en admirant en haut de la rue, l’imposante cathédrale qui nous domine.
Puis nous arrivons à l’aéroport où une grande table en U nous attend pour un délicieux déjeuner.
Enfin, arrive l’heure, tant attendue pour certains d’aller voler dans ce petit avion qui nous attend.
La pluie qui commençait à tomber a failli annuler l’opération mais la générosité et la compétence de ces jeunes pilotes ont permis à tout le monde de jouir de l’expérience. Pendant ce temps, d’autres retournaient au PUY pour en faire la visite guidée à bord du petit train touristique de la ville. Ils ont découvert le Rocher Corneille sur lequel domine la Vierge, Notre Dame de France, l’Eglise Saint Michel sur son pic basaltique de 80 mètres de haut, et la Cathédrale Notre Dame de style roman d’influence byzantine au sommet de la Ville Haute.
Mais le temps passe vite et nous nous retrouvons tous dans le car sous une pluie battante qui ne nous a pas empêchés de réaliser en entier le programme prévu. Nous rejoignons Lyon en nous souhaitant mutuellement de bonnes vacances en attendant le plaisir de nous retrouver au mois d’Octobre.