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Nous organisons 2 à 3 sorties annuelles.


Au-delà de ces activités, notre action apporte à chaque aveugle une présence et un soutien moral, très souvent source d’estime réciproque.




COMPTE -RENDU DE NOS SORTIES


Vous pourrez retrouver les sorties de plus d'un an en page Archives.


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Sortie VICHY 8 juin 2024



En ce printemps bien arrosé, le cap est mis sur Vichy, ville d’eau. De bon matin, les échanges vont bon train, dans le bus. En traversant la campagne verdoyante, sous un ciel embrumé, nous restons éveillés grâce aux commentaires du chauffeur qui ne manque pas d’humour !
Quelques mots sur la ville de Vichy
Vichy est située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est une des principales villes de la région historique du Bourbonnais. Ses habitants (25 789 en 2021) sont appelés les Vichyssois et les Vichyssoises. L’origine du nom est Village des Eaux chaudes.
Bâtie sur les bords de la rivière Allier, à la limite de la Limagne bourbonnaise, Vichy est connue dès l'Antiquité pour ses sources et connaît un grand essor au XIX ème siècle. Elle est choisie pour être la capitale de l’État Français de 1940 à 1944, durant la période du régime de Vichy.
La ville, avec dix autres stations thermales européennes (Grandes villes d'eaux d'Europe), est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 24 juillet 2021.
La source froide de Vichy, à 17°8, a jailli sous l’ancien couvent des Célestins. Embouteillée à Saint-Yore, elle produit 52 millions de bouteilles par an. Les sources sont issues de terrains sédimentaires mis en place dans le bassin d'effondrement de la Limagne. Les divers forages de ces sources ont mis en évidence une alternance de sables, de marnes sableuses et de grès.
Située sur la rive droite de l’Allier, affluent de la Loire, la rivière coule avec une pente très faible « entraîne une lenteur de l'écoulement des eaux » et « une faible force de creusement et de charriage », empêchant « d'entailler un lit profond et rectiligne ». Son cours est devenu linéaire en 1860. Un lac artificiel est aménagé en 1963 : le lac d'Allier.
Visite de Vichy en « Train Blanc » :


Nous mettons le pied à terre pour une balade commentée, en petit train blanc



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Locomotive du petit train


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installation des participants dans le train


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les participants de 1er wagon


Installés sur des sièges confortables, tout commence bien pour sillonner le quartier thermal, limité à l'ouest par le parc Napoléon-III et à l'est par la rue Georges-Clemenceau. Celui-ci englobe aussi le parc des Sources et ses passages. Les établissements thermaux y sont implantés, ainsi que plusieurs hôtels de luxe
Une présentation audio de la ville, nous fait découvrir la richesse architecturale diversifiée et incontestée ainsi que son histoire !
Avant le 16ème siècle
Dès l’Antiquité, la qualité et les vertus thérapeutiques des eaux de Vichy (nommée Aquae Calidae sur la table de Peutinger), sont connues et exploitées. Après la chute de l’Empire romain d’occident et pendant plusieurs siècles, château, remparts et habitat s’installent à distance des sources au niveau de l’actuel « vieux Vichy ».
Au 15ième siècle, l”État devient propriétaire des sources en 1527. L’édit de 1605, sous le règne d’Henri IV, met en place une administration des bains et amorce une réglementation médicale des eaux thermales.
Du 16ième siècle à la fin du 19ième siècle, la redécouverte des eaux et l’aménagement d’une station thermale.
L’organisation à l’époque moderne met en avant deux entités urbaines qui se côtoient, Vichy la Ville et Vichy-les-Bains. Cette dernière reçoit de nouveaux curistes dont des personnalités prestigieuses qui participent à sa renommée et ses transformations urbaines.
Au 16ième siècle, La Marquise de Sévigné valorise cette station thermale.
La Marquise de Sévigné décrit et vante les bienfaits dans ses lettres des soins qu’elle reçoit et en 1785, Mesdames de France, filles de louis XV, initient quelques légers travaux de réparation et d’aménagement des bains.
C’est à cette époque qu’est construit le premier établissement thermal ainsi que les premières promenades. Ces dernières devant permettre le refroidissement et la bonne digestion des eaux ainsi que la pratique de la marche thérapeutique.
En 1812, Napoléon Ier, sur demande de sa mère Letizia Bonaparte, curiste à Vichy, ordonne l’aménagement de fontaines et de promenades supplémentaires.
C’est ainsi que le premier parc voit le jour, le Parc des Sources, entouré d’un promenoir de 700 m, faisant le lien entre les sources et les bains. Cette évolution et les projets d’aménagement se poursuivent avec la visite de « Madame Royale » duchesse d’Angoulême. Les établissements thermaux se modernisent et le nombre de lieux d’hébergement et de loisirs s’accroît. Vichy-les-bains s’organise progressivement autour de la pratique curative.
La création du Parc des Sources et le développement de Vichy-les-bains permettent aux deux entités urbaines de se rejoindre et ne faire qu’une seule et même ville continue.
L’exploitation du domaine est concédée à la compagnie fermière en 1853. Politiques, architectes et urbanistes pensent et projettent Vichy.
1860, Vichy et l’empereur Napoléon III
Les séjours de l’empereur Napoléon III de 1861 à 1866, permettent à la ville de mettre en œuvre une grande partie de ces projets et d’en programmer de nouveaux. Vichy devient la digne rivale des villes d’eaux allemandes alors très réputées.
Période d’effervescence, Vichy se voit dotée d’un plan urbain en éventail, avec des avenues dites « thermales » qui rayonnent depuis la gare jusqu’au quartier des thermes et la rivière. En quelques années, la construction d’une digue-promenade stabilise la rivière Allier et permet la création de nouveaux parcs dessinés à l’anglaise.
La gare désenclave la ville et facilite l’accès des curistes provenant du monde entier. Des lieux de divertissement voient le jour comme le casino et le théâtre. Vichy se dote aussi d’un réseau moderne de communication et de grands hôtels. Napoléon III y fait construire une série de chalets ainsi que des maisons pour loger sa garde rapprochée, elle devient « the place to Be ».



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Très beaux chalets



Vichy connaît une période ambitieuse et prospère où les architectes allient originalité, luxe et modernisme et où « le thermalisme devient l’élément fondateur de l’aménagement du territoire ».
De la fin du 19ième siècle aux années 1930, modernisation et équipements, l’apogée du thermalisme vichyssois.
Dans les années 1890 une nouvelle campagne de travaux est lancée. Elle est confiée à deux architectes, Charles Lecoeur et Lucien Woog. Ce dernier parcourt les villes d’eaux d’Europe afin d’observer les dispositifs et les aménagements prévus. Agrandissement du casino, construction de l’opéra, création de la galerie promenoir du Parc des Sources, édification du Grand établissement Thermal, galerie du fer à cheval, pavillon de la source des Célestins, sont autant de réalisations toujours visibles.



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participants se promenant dans le Pavillon des Célestins


On y vient pour se soigner, se divertir, voir et être vu. En 1929, l’architecte Georges Bonnet imagine un bâtiment de style Art-Déco, épousant les formes du terrain, aux allures de paquebot. Construction entre 1925 et 1956, l’ancienne chapelle de Saint-Blaise est adossée à Notre-Dame des malades, dans un style Art-Déco. La coupole de 42 m de haut supporte une Vierge de 5 m et 5 tonnes. Un spectaculaire clocher s’élance à 67 m de hauteur. L’austérité du bâtiment contraste avec l’intérieur, riche de marbres, d’onyx, de peintures et mosaïques colorées.
Bien que la Grande Guerre ait mis un frein aux activités thermales pendant quatre ans, l’activité reprend et l’afuence est au rendez-vous. Le thermalisme vichyssois connait son apogée dans les 1930, période à laquelle 130 000 curistes par an séjournent à Vichy. La ville continue de se développer et les palaces les plus luxueux sont édifiés.
La seconde guerre mondiale et le ralentissement de la pratique thermale.
La grande capacité hôtelière (400 hôtels, villas, meublés), les infrastructures de transport (liaison ferroviaire directe avec Paris) et de communication (central téléphonique très moderne, dans le bâtiment de la Poste, inaugurée en 1935) ainsi que la proximité avec la ligne de démarcation sont déterminantes et expliquent le choix de l’État français de s’installer à Vichy de 1940 à 1944.
A l’issue de la guerre, le thermalisme n’est plus aussi en vogue.
Les grands palaces sont progressivement transformés en résidences privées et la ville se tourne vers l’aménagement de sa base nautique sur le Lac d’Allier, le tourisme sportif s’intensifie et devient le fer de lance de la politique vichyssoise d’après-guerre.
Cette perte de vitesse et d’attrait pour le thermalisme est alors un fait général qui s’observe avec plus ou moins d’intensité en Europe.
Plus récemment
Lors de son mariage en 1959, avec Jacques Charrier, Brigitte Bardot, porte une robe simple, en tissus vichy, rose et blanc. Elle propulse ainsi la cotonnade de vichy, au sommet de la mode.
En 1972, la source impétueuse, appelée Gros Boulet autrefois, est transférée vers la buvette des Sources. Sa température est de 34°, elle soigne les troubles digestifs, gastriques et intestinaux.
Dans les années 1980-90, l’État, la compagnie fermière, le département et la Ville, engage un contrat de plan « pour un renouveau du thermalisme à Vichy ».
De cet acte sont nés les bains Callou avec l’hôtel Ibis, le nouveau centre de santé-beauté (Spa des Célestins), la restauration et la rénovation de quelques bâtiments emblématiques comme la création d’un palais des congrès en lieu et place de l’ancien grand casino et la création d’un pôle universitaire dans les anciens thermes Lardy, dont la source était connue pour avoir sur les femmes, le même effet que le champagne.
En 2010, la ville s’engage dans l’aventure UNESCO, et veut redonner ses lettres de noblesse à la reine des villes d’eaux et ainsi garantir la transmission de son patrimoine aux générations future.
Panne de la sono et ce sont les Auxiliaires qui prennent le relais : Et soudain, après un fort grésillement de la sono, grand silence ! Et à l’approche de la rivière et du lac de loisirs nautiques, la sono rend l’âme pour se taire à tout jamais ! Surprise, certes, aussitôt les voix des auxiliaires prennent le relais pour décrire les paysages verdoyants appelant à la méditation pour certains, à la contemplation pour d’autres.
Les spécificités de Vichy qui participera aux jeux Olympiques 2024 :
Vichy Culture - La culture s’unifie et se conjugue au pluriel. Des lieux prestigieux permettent à tous les publics d’entrer dans le monde multidisciplinaire du divertissement.
Vichy Sport - Terre de sport au service de la performance, d’une meilleure santé et du bien-être, la ville concentre des atouts uniques en Europe, qui séduisent les sportifs de tous niveaux et disciplines depuis des décennies. Chaque année plus de 400 événements et stages sportifs nationaux et internationaux se déroulent sur le territoire.
Labellisée Terre de Jeux 2024, c’est grâce à l’expertise des équipes et ses installations rares, que le Parc Omnisports et le CREPS Auvergne-Rhône-Alpes – Vichy, forment aujourd’hui le plus grand centre français labellisé « Préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ».
Flamme paralympique - Après le passage historique de la Flamme Olympique sur le territoire de Vichy le 21 juin prochain. Vichy Communauté est fière d’avoir été sélectionnée par Paris 2024 et le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) comme territoire d’étape qui accueillera les célébrations de la Flamme Paralympique le vendredi 26 août 2024.
Bon repas au « Midland Hôtel » : Après un petit déjeuner pris aux aurores, notre estomac, légèrement soulagé par un verre d’eau de Vichy Célestins, commence à crier famine. Il est l’heure de déjeuner et nous marchons vers le Midland Hôtel, construit dans les années 1900, au cœur du centre ville, à deux pas des thermes et du casino. Le repas goûteux satisfait nos papilles et nos échanges amicaux prennent la relève.



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Participants à table


La sieste sera pour plus tard. Nous reprenons le bus, direction Charroux, un des plus beaux villages de France, à 30 km de Vichy.
Visite d’un des plus beaux villages de France : Charroux :
Situé à un carrefour (« quadrivium » étymologie latine probable du nom « Charroux »), Charroux a d’abord été un castrum gallo-romain ce dont témoigne encore la structure rectangulaire classique.
L’origine de Charroux
Le coeur de ville, entouré de deux cercles de remparts, est à 407m d’altitude, sur un plateau calcaire. Dès le Moyen Age (XIe au XIIIe siècle), la cité fortifiée s’est constituée autour du pôle castral plus ancien. Cependant aucune trace de château dans ce que les historiens ont pu retracer de son passé médiéval. Le cœur de la ville est cette place ronde, coeur de la citadelle, dénommée aujourd’hui « Cour de Dames », où se réfugiaient les habitants depuis la fin de l’Empire romain en cas d’attaques en temps de guerre... mais également, par temps calme, pour débattre des affaires communales, entendre les proclamations publiques. « Cour de Dames » car les Messieurs venaient leur faire la cour.


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Nous écoutons la guide dans la Cour de Dames


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Autre vue de la Place Ronde


Ville prospère
Pour protéger cette ville bourgeoise prospère, dotée d’une « charte de franchise » à partir de 1245, deux enceintes de fortifications sont érigées, dont il reste quelques murs et 2 portes (Porte d’occident ou de l’Horloge et Porte d’Orient) sur 8.


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Porte d'Occident avec l'horloge


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Porte d'Orient


Ces dernières donnaient accès, moyennant péage, au cœur de ville après franchissement du fossé de défense et pont-levis (emplacement actuel des jardins). Chacune des enceintes était percée de 4 portes. La ville avait des privilèges juridiques et fiscaux, lui permettant de s’administrer elle-même, avec sa mairie et son tribunal. Au plus fort de son dynamisme commercial, artisanal, culturel, avant le début des guerres de religion, la ville a pu compter entre 1500 et 3000 habitants. On y comptait également 2 églises paroissiales, 1 chapelle, un couvent comportant dans ses murs son église, sa chapelle avec un cloître et deux commanderies.
L’église Saint Jean Baptiste est une église dite de transition, construite en plusieurs étapes, au début du XII ème siècle avec un coeur de style roman, les voutes de la nef centrale sont en berceau brisé et les voutes de nefs latérales sont en ogive.


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vue extérieure de l'Eglise ST Jean Baptiste


L’église est fraîche, avec des ouvertures étroites. A l’entrée intérieure, il y a une reproduction de la grotte de Lourdes, construite en 1886, avec des pierres du plateau de Charroux, financée par souscription des paroissiens.



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Reproduction de la grotte de Lourdes


A partir de la fin du 15e siècle jusqu’à la Révolution française, Charroux va subir en alternance les ravages des Guerres de religion, ceux des crises économiques, disettes et épidémies perdant entre le tiers et la moitié de sa population. Cet appauvrissement général ne permet plus d’entretenir correctement ses défenses et son patrimoine urbain. Les maisons à colombage et encorbellement du XIV ème siècle, avec anciennes échoppes commerciales, sont transformées en maison d’habitation.



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Maison à colombage et encorbellement


Des portes extérieures aux maisons permettaient de descendre les fûts de vin dans les caves enterrées. C’était aussi une région viticole, proche du vignoble de Saint-Pourçain-sur-Sioule, avec cépage blancs. Située aux limites de la langue d’Oy et de la langue d’Oc, la structure des maisons aux façades blanches, à l’aspect méridional, avec un mélange de tuiles, de génoises, disposent de nombreux puits en l’absence de rivière. Charroux est aux portes de l’Occitanie.



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participants attentifs à l'explication des puits


Puis simple village
Désormais devenu simple village rural, sa population restante connaît la misère, le vandalisme quotidien de certains habitants à l’encontre du patrimoine civil est difficile à réguler par les autorités. Avec la période révolutionnaire, le saccage des édifices religieux fera disparaître les croix, statues, mobilier religieux des églises et du couvent qui seront convertis pour des usages civils avant d’être détruits (incendie, démolition pour vente des pierres et insalubrité faute d’entretien par les propriétaires et exploitants successifs). Les charlois s’opposèrent à la destruction des cloches de l’église Saint Jean-Baptiste en 1793 et partagèrent avec la Commanderie de La Marche les devoirs de sa restauration car l’édifice était partie intégrante du premier mur de fortification et portait dans son aile Sud le système de défense (chemin de ronde, tour de guet ou beffroi).
Depuis le milieu du 19e siècle, la population du village a connu un nouveau déclin progressif au fil des transformations structurelles de l’économie rurale (1200 habitants en 1900, 746 en 1921, 357 en 1968, 330 en 1999 et 357 en 2018) Depuis les années 1970 : mise en valeur de ce village :
Depuis les années 70, les conseils municipaux et les habitants se sont engagés dans la mise en valeur, la sauvegarde et l’animation de cette ancienne ville à la campagne. En 1982 ils ouvrent le musée de Charroux et de son canton. L’artisanat se développe. Charroux, est un village actif et dynamique avec ses boutiques d’artistes et artisans. Les produits locaux sont la fameuse Moutarde à l’ancienne depuis le XVIII ème siècle, les bougies de Charroux, les savons, le safran, les galeries d’art et autres créateurs et producteurs...
Mais plus beau village de France !
L’obtention du label Plus beaux villages de France et sa confirmation depuis en témoignent.
Fin de cette sortie et retour sur Lyon pour arriver à 20H précise : Après une journée de sérénité dans la verdure, la visite prend fin. Il faut se hâter de rentrer pour les accompagnements à l’arrivée, dans le tumulte retrouvé de Lyon, enfin sous le soleil. Nous nous sommes enrichis de découvertes, cultures, rencontres et bien être. Un grand merci aux organisatrices !


Marie Pierre Cros



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Sortie à NYONS samedi 6 avril 2024


En ce samedi matin, dès 7h30, nous étions 44, tous au rendez-vous, installés pour le départ en direction de la Drome provençale. Un fort vent du sud soufflait sur Lyon. Ce vent contraire au courant du Rhône produisait de belles vagues que nos amis déficients visuels devinaient avec joie. Le spectacle était inhabituel et la journée s’annonçait belle.
Notre première halte fut à Montélimar où nous avons pu acheter des fameux nougats.



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Participants près du car après la pause


Après quelques kilomètres, nous avons pu admirer le mont Ventoux (1910 m) et les plantations de vignes. Nous sommes arrivés à St Maurice sur Eygues, ici le temps était beau et calme. A la Biscuiterie Provençale, nous nous sommes séparés en 2 groupes en alternance, l’un pour visiter les procédés de fabrication des différents produits, l’autre pour la dégustation offerte à notre gourmandise, ce qui nous a permis de choisir quelques achats parmi les nombreuses spécialités en vente dans le magasin (macarons, nougats, craquants, sans gluten …).
Forte d’un savoir-faire autour des amandes depuis 1833, transmis depuis 6 générations, la Biscuiterie de Provence a construit sa réputation autour de recettes très gourmandes. Chacune de ses fabrications, salées ou sucrées, est réalisée pour obtenir des recettes et biscuits innovants avec zéro colorant, arôme artificiel, additif chimique, conservateur, OGM, huile de palme ! uniquement de bons œufs de poules élevées en plein air et des amandes issues à 100% du bassin méditerranéen.



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Participants au musée de la biscuiterie


Après cet apéritif, nous avons repris le car pour déjeuner à Vinsobres, en pleine campagne provençale. Trois grandes tables nous attendaient et nous avons été heureux d’échanger avec nos voisins.



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Au restaurant pendant la dégustation des entrées


L’après-midi, nous avons pris la direction de Nyons, à la Coopérative du Nyonsais, Vignolis. Une vidéo nous a d’abord expliqué la récolte et les différents procédés de traitement des olives, que ce soit pour la production de l’huile d’olive de Nyons ou pour la commercialisation des olives de table.

L’olive noire de Nyons, également connue sous le nom de Tanche, est un trésor provençal unique au monde et aux multiples vertus. La tanche ne se plaît qu’à Nyons à cause d’un climat et d’un sol uniques (soit 260.000 oliviers sur 53 communes).
Créée en 1923, Vignolis, coopérative oléicole et viticole du Nyonsais, fédère aujourd’hui plus de 1 100 adhérents agriculteurs.
Pour la préservation d’un territoire, l’authenticité des productions, les agriculteurs ont eu l’audace de construire un patrimoine collectif en s’organisant en coopérative pour offrir un circuit court aux consommateurs et soutenir le travail de ses acteurs, la rémunération de ses producteurs et leur choix de vie. Les différents acteurs de la coopérative maintiennent encore aujourd'hui, une passion intacte au sein des Oliveraies et des Vignes sous les marques Nyonsolive, La Nyonsaise et Nyonsfruit.
Parmi eux, 300 oléiculteurs qui représentent 50% du volume d’olives et d’huile d’olive produites en AOP de Nyons (Appellation d’Origine Protégée) depuis 1997, soit plus de 1200 tonnes d’olives récoltées chaque année en moyenne qui donneront ensuite 250 tonnes d’olives noires, 200 tonnes d’huile d’olive et 50 tonnes de tartinades.

Ensuite, nous avons été invités à entrer dans les immenses ateliers, mais revêtus de la tenue de rigueur, charlotte et blouse blanche.



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participants en blouse banche et charlotte dans l’atelier


Dans les différents locaux, nous avons découvert les imposantes machines où sont traitées successivement les tonnes d’olives récoltées à la main, à la pelle ou au vibreur. La récolte est tardive, de décembre à février, quand les fruits sont bien noirs et ridés par les premiers gels de l’hiver.
Les immenses machines vont du tapis roulant (15 mètres par seconde), de la laveuse à la calibreuse. Puis le bain de saumure (sel marin et eau dans des bacs de 350 kg d’olives) pendant 6 à 8 mois permet d’enlever l’amertume. L’olive prend alors la couleur « bure de moine » et devient comestible. Ensuite, le trieur optique qui classe les olives selon leur taille (capacité 3 tonnes à l’heure), le broyeur, la centrifugeuse et enfin le moulin pour l’extraction de l’huile à froid (entre 6 et 27° maximum). Le moulin traite 5 tonnes d’olives à l’heure, 70 tonnes par jour. L’huile ainsi pressée est stockée dans de gigantesques cuves en inox de 28 000 kg, conservée au frais et à l’abri de l’oxygène, puis mise en bouteille grâce à une chaîne automatique, au gré des besoins du magasin. Des olives sont aussi récupérées pour des tartinables (tapenade) .



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Musée de l’olivier salle exposition du pressoir


L’olive noire et l’huile d’olive de Nyons sont un symbole de la Provence, de son terroir et de son art de vivre. Pour tout ce travail lié à l’olive, les investissements sont onéreux, pour une utilisation du matériel seulement quelques mois par an. Aussi, les activités se sont diversifiées, en particulier sur la récolte de fruits de la région (cerises, prunes, coings…). Le climat propice permet aussi la culture des vignes adossées aux oliveraies et face au Mont Ventoux (1200 ha). Nyons, terre de vignes et d’oliviers, dans la Vallée de l’Eygues, est le 22ème Côtes-du-Rhône Villages communal en Drôme Provençale. Un terroir unique, des vins authentiques en AOP, l’appellation Nyons renforce l’identité forte d’un territoire, riche de produits de qualité et de caractère.



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participants attendant le car pour le retour


Après cette visite passionnante, il était déjà l’heure de reprendre le car pour revenir à Lyon. Un court arrêt à Montélimar nous permit de faire à nouveau quelques achats. Nous sommes arrivés à l’heure prévue, les véhicules Optibus ou taxis n’ont pas eu à attendre. Tout s’est bien déroulé et nous sommes en pleine forme pour notre prochaine sortie, prévue cette fois-ci à Vichy.



Monique Fessy



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Déjeuner au restaurant le 25 novembre 2023



Cette année, le restaurant choisi était près de Lyon – « Chez Sophie et fils » à Rillieux - très facile d’accès en bus et en voiture.

Nous nous sommes retrouvés 51 participants pour le repas de midi, accompagnés de deux musiciens « Pierre & Chausson ».



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vue d'une partie des participants à table


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Les 2 musiciens 1 au violon et l'autre à la guitare



Excellent déjeuner : apéritif, crémeux de petits pois perlé à la menthe, chips de lard, suprême de volaille au miel, risotto crémeux aux légumes, café gourmand, le tout accompagné d’un bon côtes du Rhône et d’un viognier. Animation musicale à l’apéritif puis « quiz musical » avant le dessert. Cette animation a été très appréciée par les participants. Trois personnes se sont distinguées dont Madina Dakyo, Myriam Dellagrisa et Guillaume Mouret. En remerciement pour leur performance, les musiciens ont permis à Myriam et Guillaume de chanter avec eux.

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Guillaume chante accompagné par le guitariste



Avant de nous quitter, nous nous sommes donné rendez-vous en 2024 pour de nouvelles sorties.


Nicole Cachard



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CROISIERE FLUVIALE à DIGOIN le 9 septembre 2023


8h45 : nous sommes tous installés dans le bus et prêts à partir ! Direction la ville de DIGOIN pour une croisière fluviale sur le Canal latéral de la Loire. Nous sommes 50 inscrits, il fait déjà chaud, heureusement le car est climatisé.
Nous voilà en route direction Macon pour une première halte à Charolles, nous allons visiter la chocolaterie artisanale DUFOUX.
Cette entreprise familiale créée en 1937 par Bernard DUFOUX est composée actuellement d’une trentaine de salariés, 1200 m² sont dédiés à la fabrication.
Quel plaisir de prendre un petit café et de déguster leurs différents chocolats et autres gourmandises tout en suivant la présentation de la fabrication du chocolat !


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Les participants écoutent la présentation sur la fabrication du chocolat


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Fèves de cacao avec 1 cabosse


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3 Cabosses de taille et couleur différentes




Cette dégustation nous a mis en appétit, c’est l’heure de nous rendre au restaurant « Le Grand Canalou » situé à deux pas du port de plaisance où nous rendrons cet après-midi. Au menu : Terrine de saumon, cuisse de canard, fromage, vacherin et café.


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Les participants dans la salle du restaurant


Il est déjà presque 16h, nous avons rendez-vous au port Guichard Campionnet pour une mini croisière d’1h30 sur le canal latéral de la Loire. Ce canal construit de 1822 à 1838 permet aux bateaux de joindre aisément Digoin à Briare en longeant la Loire, fleuve navigable mais avec un débit irrégulier.
Ce canal mesure 197 kms avec un dénivelé de 97.75m et 37 écluses.



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Embarquement sur “la Ville de Digoin”


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Vue du canal depuis le bateau



Après quelques centaines de mettre de navigation, le Pont canal de Digoin nous permet de franchir la Loire pour nous retrouver sur le canal latéral, lieu de notre balade. Bientôt nous passons l’écluse N°1 (gabarit Freycinet soit 40 m de long et 5.15m de large), son fonctionnement repose sur le principe des vases communicants, c’est impressionnant.



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Au loin une écluse


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Remplissage de l'écluse



Le canal regorge de petits poissons tel que le gardon, la carpe, le goujon, le brochet mais aussi des poissons chats. Quelques canards Colvert glissent à nos côtés. La vitesse d’une péniche n’excède pas 6 kms/h, c’est une des raisons de la disparition progressive du trafic commercial, heureusement se développe une nouvelle forme de navigation : le tourisme fluvial qui permet d’admirer la faune et la flore du chemin de halage et de ses environs.

17h30 notre balade se termine, le bus nous attend, nous reprenons rapidement la direction de Lyon avec pleins de souvenirs et quelques chocolats pour les plus gourmands d’entre nous.


Claude Deregnancourt



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Sortie dans la Loire région des Hautes Chaumes le 25 mars 2023


A 8h25 nous sommes tous installés dans le bus et prêts à partir ! Direction le village de SAUVAIN dans la Loire à une vingtaine de kms de Montbrison.
Sauvain est un petit village typique des Monts du Forez. Berceau ancestral de la fourme de Montbrison, ses fromageries et son musée - que nous allons visiter - continuent de faire vivre la tradition.
Nous sommes tous heureux de nous retrouver et de passer cette journée ensemble. Après la dégustation d’un petit caramel Michoko offert par M. SING le chauffeur, nous voilà partis pour 2h de route environ. La météo est printanière, soleil et petites ondées passagères. Le long de la route la nature est belle, les champs sont de couleur vert tendre, les prunus et les forsythias sont en fleurs.
Nous débutons notre journée par la visite du Musée de la fourme et des traditions.



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Les participants avec le guide dans le musée


Ce petit musée créé en 1968 et géré par des bénévoles offre aux visiteurs une douzaine de salles d’expositions variées qui nous permettent de découvrir la vie quotidienne d’autrefois : la montagne pastorale, la fabrication de la fourme, la récolte des myrtilles, le chanvre et la laine (collection de rouets), les scieurs de long, la saboterie, la forge, la scie battante …(



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Vue chambres a coucher d’autrefois

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rouets des régions de France


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peigne pour ramasser les myrtilles

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différents sabots avec leurs outils de fabrication


Nous poursuivons notre visite, par la découverte et la dégustation de la fourme de Montbrison et de la fourme d’Ambert toutes deux fabriquées à l’entreprise laitière de Sauvain.




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le camion qui ramasse le lait dans toutes les fermes stationnant devant la fruitière.


Ces très bons fromages à base de lait de vache se ressemblent, tous les deux présentent une pâte persillée de forme cylindrique mais le savoir-faire et l’affinage sont différents. Une astuce pour les reconnaitre : -La fourme de Montbrison se reconnait par sa croûte orangée et sèche. Le fromage est égoutté sur des chéneaux en épicéa fabriqués dans le Forez, il est retourné deux fois par jour d’un quart de tour pour que l’intégralité du fromage soit en contact avec le bois, ce qui lui permet de garder sa forme et d’avoir cette couleur orangée. - La Fourme d’Ambert présente une croûte feutrée de couleur grise sous l’action des levures et des champignons, son processus de fabrication rend la présence de bleu plus marquée dans sa pâte. Après un égouttage naturel de 24 heures, la Fourme d’Ambert est salée et piquée pour aérer la pâte et permettre ainsi au bleu de se développer. Elle est ensuite lentement affinée dans des caves très humides.
Les vaches laitières pâturent plus de 150 jours par an dans des prairies situées entre 700 et 1200 m d’altitude. On retrouve principalement 4 races bovines, la Montbéliarde, la Prim’Holstein, l’Abondance et la Brune.
Nous avons pris un peu de retard sur notre planning il est déjà presque 14h, après quelques emplettes au magasin de la laiterie, direction le restaurant le Sauvagnard pour reprendre des forces.
Nous découvrons une spécialité locale : Le patia forézien. Ce plat à base de pommes de terre, de crème fraiche, de beurre est un délice. Nous terminons cet excellent repas vers 16h, trop tard pour visiter comme prévu le moulin des Massons à St Bonnet le Courreau et sa fabrication d’huile de colza grillé, nous devons reprendre la direction de Lyon mais ce n’est que partie remise car cette belle région mérite une seconde visite !



Claude Deregnaucourt


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Déjeuner au Restaurant B.Bleu à St Genis Laval samedi 26/11/2022


Cette sortie a eu un grand succès puisque nous étions 50 à nous retrouver à St Genis Laval, à quelques kms de Lyon, en pleine campagne.
Ce fut une grande joie pour tous, certains étaient des habitués, d’autres nouveaux, se joignant au groupe, étaient ravis de l’ambiance chaleureuse de cette rencontre.



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vue des participants à table


Le déjeuner fut un régal, un vrai repas de fête avant l’heure : apéritif, tourte à l’émincé de confit de canard, mousseline de dorade royale, tomates safranées, fromages secs ou blanc à la crème, assiette gourmande, gâteaux, café, petits fours.
Michel Monaco nous a enchantés avec son répertoire de succès populaires. Et chacun de reprendre les refrains, de chanter en chœur en tapant dans les mains au rythme des airs connus et appréciés de tous, de Joe Dassin, Richard Anthony, Jean Ferrat etc…
René Devinant a eu la bonne idée d’apporter sa clarinette. Il a ainsi pu jouer des morceaux avec Michel Monaco.



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M.Devinant accompagne le chanteur Michel Monaco



Les danseurs en ont profité pour s’élancer sur la piste. Les discussions allaient bon train, c’était une vraie ruche bourdonnante.



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Danseurs effectuant une danse en ligne



Mais, en cette fin d’automne, le soir vient vite. Il a fallu rentrer chez soi. Chacun a pu emporter le souvenir d’une merveilleuse journée avec la joie d’avoir fait de belles rencontres.
Nous nous donnons rendez-vous pour la réunion plénière en janvier prochain et pour de nouvelles sorties.



Monique Fessy


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Sortie la Vallée de la Noix le 11 JUIN 2022

Par un beau samedi de juin, nous sommes au complet (40 personnes) pour prendre le car dès 7h30 en direction de St Romans dans l’Isère. Au fur et à mesure que nous approchons, le paysage du Vercors se dessine avec ses magnifiques falaises de calcaire.
Nous arrivons dans l’exploitation d’un nuciculteur, dont le métier est de planter des noyers, de les tailler, les nourrir, les protéger, récolter les noix, les laver, les sécher, les trier et enfin, de les commercialiser.



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Accueil du groupe à la ferme nucicole


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Le niciculteur explique la culture du noyer


Les arbres sont taillés pour éviter que les branches ne poussent trop haut et que le vent ne les casse, mais pas trop bas pour que les tracteurs puissent circuler sous les arbres et ramasser les noix tombées. En effet, les nuciculteurs attendent que les noix tombent d’elles-mêmes, signe de leur maturité. Nous avons pu toucher les bogues de noix sur l’arbre, encore petites et bien sûr pas mûres L’exploitant nous a ensuite montré une machine, sorte de gros cylindre où les noix sont lavées (douche de 4 mn).


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une Bogue pas encore mûre


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Un cylindre de lavage des noix


Elles sèchent pendant 24 h sur des tapis, sur 3 étages à 27°-28°. Cette opération dure plus d’un mois. Les noix passent alors dans une autre machine, un « calibreur » car la qualité AOP « Appellation d’Origine protégée » Noix de Grenoble impose un certain calibre aux fruits.
L’exploitation familiale, reprise il y a 20 ans, comprenait 1000 noyers. Depuis, 3500 nouveaux arbres ont été plantés. Il faut attendre 10 ans avant qu’un noyer fournisse quelques fruits. Le meilleur rendement se situe entre 25 et 60 ans. Un arbre donne environ 25 kg de noix. Quelques arbres de la propriété ont de 120 à 130 ans.
Ce métier reste soumis aux aléas climatiques. En 2008, par exemple, la grêle a touché 96 % de la production, laquelle ne pouvait plus être vendue en AOP. Le nuciculteur, ancien commercial, a eu l’idée géniale d’utiliser les noix encore bonnes, décortiquées, pour des produits transformés : friandises à base de noix, biscuits, pâte à tartiner, vin, huile, moutarde etc… Ce fut un succès. L’entreprise a pu être sauvée. Il y a depuis une réelle demande des consommateurs.



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un auditeur, un beau chien noir, très attentif


Après toutes ces explications, nous avons pu déguster et apprécier les spécialités gourmandes. Il y eut l’affluence à la boutique pour divers achats.
Pour aller déjeuner, nous avons repris le car jusqu’au village de Pont-en-Royans. Le restaurant situé au-dessus de la rivière, la Bourne, offre un cadre splendide. Le repas fut excellent, notamment salade au bleu du Vercors, ravioles de Royans et tarte flan et noix.
Ensuite, nous avons été conduits, par une guide touristique, à admirer les fameuses maisons colorées suspendues datant du 16ème siècle, qui sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1944. Celles-ci sont accrochées à la falaise et dominent la rivière


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Vue de maisons suspendues


Un pont a été construit à l’endroit le plus étroit, d’où le nom de Pont-en-Royans.


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la rivière en dessous du pont


Ce village présente un intérêt touristique certain. Il a été choisi pour servir de cadre à certaines émissions de télévision. Une aire de loisirs avec cascade a été aménagée au bord de la rivière, face aux maisons suspendues. Cette rivière était poissonneuse. A titre anecdotique, un filin, entouré sur un cerceau, dont l’un est encore visible sur une façade, permettait de pêcher la truite directement depuis sa fenêtre ! Une partie de notre groupe a choisi de visiter le village médiéval malgré la chaleur mais qui n’était pas encore caniculaire : montée des escaliers en colimaçon le long de la falaise et déambulation dans les étroites rues du village. Nous avons ensuite rejoint nos amis restés à la terrasse du restaurant.
Celui-ci abrite d’ailleurs un Musée de l’eau, collectionnant plus de 15000 bouteilles d’eau différentes provenant du monde entier. Si quelqu’un apporte une bouteille qui n’est pas encore au Musée ; un repas lui sera offert par le restaurant !
Avec regret, nous quittons ce paisible village pour nous retrouver à Chatte, dans la Maison Rambert. Un film de 26 mn nous retrace l’histoire de la raviole, la fabrication de la pâte et de la farce. Cette visite s’est conclue par une dernière dégustation de ces fameuses ravioles. C’est ainsi que nous avons repris le car en direction de Lyon, la tête pleine de beaux souvenirs et heureux de nous être retrouvés par cette belle journée réussie à tout point de vue.


Monique FESSY



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SORTIE à Aix-les-BAINS du Samedi 9 AVRIL 2022


Nous prenons, ce matin-là, la direction d’Aix les Bains avec la perspective d’une montée au Mont Revard, malheureusement avec une température hivernale et sous un ciel gris et triste. Mais la joie d’être ensemble nous fait vite oublier ce détail.
Par l’autoroute A43 connue pour ses destinations montagnardes de ski, nous atteignons Aix les Bains au bord du lac du Bourget dominé par le massif de l’Epine dont le point culminant est la célèbre Dent du Chat. Ce lac, issu de la fonte des glaciers, communique avec le Rhône par le canal de Savières. Ce qui permettait, au 19ème siècle, de rejoindre la ville de Lyon en bateaux à vapeur. Et en 1983 fut construite une écluse à Savières pour réguler les crues du Rhône au moment de la fonte des neiges.
Là, un petit train nous attend pour nous faire visiter la ville d’Aix les Bains qui n’est pas installée au bord du lac mais sur les pentes du Revard où sont exploitées les sources d’eaux bienfaisantes pour les rhumatismes.



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Le groupe à bord du petit train


Nous découvrons les riches constructions du 19ème siècle, quand la reine Victoria d’Angleterre aimait fréquenter la station : le Casino, d’anciens grands hôtels transformés aujourd’hui en appartements, le parc thermal très fleuri avec son théâtre de verdure, l’Hôtel de Ville ancienne demeure des Marquis d’Aix, son temple de Diane avec des vestiges de l’époque romaine (et l’établissement thermal, actuellement en pleine rénovation, et la gare du PLM construite après le rattachement de la Savoie à la France.


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photo du Casino

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photo de l'Hôtel de Ville

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vue de la porte romaine


De retour au bord du lac, nous passons devant le grand port réservé aujourd’hui à la plaisance, suivi du petit port consacré aux petits bateaux.


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photo du petit port


Tout ce quartier est aménagé pour tous loisirs avec une grande promenade le long du lac, un parc de manèges et différents lieux de détente.
De nombreux hôtels et résidences ont été construits là pour attirer les touristes. Très jolie et intéressante promenade.

Et maintenant, en route pour la montée au Revard sous une pluie violente et glacée. Notre car se faufile avec grande adresse dans les petites rues d’Aix et tout au long de la petite route en lacets qui nous y mène. En arrivant là-haut, la pluie s’est transformée en neige et c’est dans un paysage tout blanc que nous débarquons pour rejoindre le restaurant qui nous attend pour déjeuner.

Il nous sera servi un repas typiquement savoyard avec jambon cru et diots (saucisses) au vin rouge, avant le dessert, spécialité du lieu, le cèpe glacé du Revard, construction savante de meringues, crème et chocolat.
Pendant le temps de ce déjeuner réconfortant, la neige a cessé de tomber et les nuages se sont écartés, laissant apparaître la vallée toute blanche et givrée et tout au fond le lac et sa dent du Chat.


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paysage enneigé au Mont Revard

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Vue de la vallée givrée et du lac


Vision fugitive entre deux nuages vite photographiés.
Dernière marche, prudente, dans la neige pour rejoindre le car en direction de notre visite suivante, à 800m d’altitude, sans neige, où nous découvrons, à l’Herbier de la Clappe, une exploitation de plantes médicinales et aromatiques. Ces plantes, soit cultivées, soit récoltées naturellement dans la montagne, sont séchées sur place et produisent des tisanes ou des liqueurs que nous goûterons avec gourmandise pour réaliser de petits achats souvenirs.
Puis le temps est venu de rentrer, tous bien contents de cette journée pleine d’imprévus en pensant déjà à la prochaine sortie et le bonheur de se retrouver.


Ghislaine CLAVEL


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Sortie des Auxiliaires de Lyon du 20 Novembre 2021



Nous étions une cinquantaine ce jour-là pour la 2ème sortie après cette trop longue période de confinement. Nous sommes accueillis dans un cadre exceptionnel, le domaine LYON SAINT JOSEPH ancien séminaire dans un parc somptueux de plusieurs hectares perché sur une colline dominant l’environnement.



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Vue du Domaine Saint Joseph


Nous sommes reçus dans une grande salle sur 6 tables nappées de blanc après avoir parcouru des couloirs où nous avons pu admirer de nombreux meubles, tables, secrétaires et armoires anciens et bien cirés.



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vue de la salle avec les participants



Après le kir, apéritif classique de notre région, accompagné de bouchées chaudes et raffinées, il nous est servi un repas apprécié de tous : pâté en croute de forme originalement ovale, magret de canette, fromage blanc et barrette de chocolat comme dessert. Le tout arrosé de vins blanc et rouge et suivi du café.


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les animateurs TOINOU et LOULOU


Cette belle réunion fut animée par deux sympathiques jeunes gens, qui se nomment Toinou et Loulou.


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Marc qui remplace le chanteur


Ils nous ont enchantés en nous rappelant les grands airs de notre jeunesse de Brassens, Jean Ferrat, Gainsbourg, Hugues Aufray, Jacques Dutronc et autres. Mais aussi du folklore roumain et du jazz. L’un de nous, René, s’est joint à eux avec sa clarinette, nous offrant un récital dansant qui a fait le bonheur de nombre d’entre nous.

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René à la clarinette avec les animateurs


Les amateurs de danse n’ont pas manqué de venir sur la piste pour clore cette journée délicieuse.


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des couples dansant le rock


Mais avant de nous quitter, Toinou et Loulou nous ont fait la surprise d’installer un orgue de barbarie pour enchanter nos oreilles de ses tonalités anciennes réveillant en nous de vieilles nostalgies.


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Toinou chante en faisant défiler les cartons perforés de l'orgue de barbarie


Nos amis non voyants ont particulièrement apprécié ces plaisirs auditifs et attendent maintenant la première sortie de 2022 pour renouveler ces plaisirs. En attendant, on se souhaite joyeux Noël et on se quitte le cœur rempli de bonheur.




Ghislaine Clavel


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